Semaine clé pour les Nations Unies

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Par Sandrine DelormeMichela Monte avec AFP, Reuters, APTN
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Sommet sur la paix pour le centenaire de Nelson Mandela, réunion sur le pacte mondial pour les réfugiés, la semaine de l'Assemblée générale des Nations Unies a démarré fort pour les 130 chefs d'Etats et de gouvernements qui se pressent à New York.

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Sommet sur la paix pour le centenaire de Nelson Mandela, réunion sur le Pacte mondial pour les réfugiés, la semaine de l'Assemblée générale des Nations Unies a démarré fort pour les 130 chefs d'Etats et de gouvernements qui se pressent à New York. Des rencontres bilatérales ont eu lieu comme entre Donald Trump et Emmanuel Macron qui ont tenté d'aplanir leurs divergences pendant près d'une heure. Les dirigeants américain et français ont discuté de la Syrie et de l'Iran, ainsi que des différends commerciaux. Les deux hommes prennent la parole ce mardi à la tribune de l'ONU.

Concernant les réfugiés, un grand sujet occupe la France, l'Italie et toute l'Union européenne : à savoir la stabilisation de la situation en Libye et cela doit commencer par une normalisation politique comme l'explique la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini : 

"Les élections doivent être proprement préparée, selon un cadre légal et constitutionnel clair. C'est-à-dire que les citoyens doivent savoir pour qui voter, à la fois pour le parlement et le président. Les conditions de sécurité adéquates doivent être réunies, et, plus que tout, doit être mis en place un processus politique pouvant conduire au fait que toutes les parties accepteront les résultats des élections".

La France a appelé la communauté internationale à exercer une pression maximale, avec sanctions à la clef contre tous ceux qui sèment la violence en Libye et empêchent le pays d'avancer vers des élections.

Et puis, il y a la question plus générale de la crise migratoire, c'est le Haut commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi, qui met les points sur les "i" :

"Cette question a été tellement politisée, juste pour obtenir des votes. Comment l'a-t-on politisé ? En stigmatisant ces personnes. En disant qu'elles représentent une menace, qu'il y a une invasion de l'Europe, je pense que le problème, ce n'est pas les réfugiés, ni les migrants. Le problème, c'est la manière dont cette question a été traitée."

L'Italie et les propos de Matteo Salvini sont visés, mais pas seulement. Tous les nationalistes, extrémistes et populistes, où qu'ils soient en Europe, étaient la cible de ce commentaire.

Et notre correspondante Michela Monte de conclure : _"l’Assemblée générale débute ce mardi, après un rassemblement particulièrement intense et très attendu. Les dirigeants que j'ai rencontrés m'ont confirmé que les Nations Unies traversent une période délicate, mais arguent de l'importance de la diplomatie, estimant que ceux qui discutent ici ne se battent pas ailleurs. Voyons quel sera le ton du dialogue." _

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