La saisie des aides allégée pour le Rassemblement national

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Tous droits réservés REUTERS/Christian Hartmann
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Par Anne-Lise Fantino
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La justice a réduit le montant des subventions publiques saisies de deux à un million d'euros, mais a confirmé son principe dans l'affaire des emplois fictifs présumés au parlement européen, qui entache le parti de Marine Le Pen.

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En France, la justice confirme la saisie des aides publiques versées au rassemblement national, dans l'affaire des assistants parlementaires européens.

Le parquet a annoncé le maintien de cette mesure, réduite de deux à un million d'euros cependant, qui vise le parti de Marine Le Pen.

L'ex-Front national avait saisi la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris pour demander l'annulation de cette décision. Mise en examen pour abus de confiance, tout comme son parti, la dirigeante frontiste a multiplié les sorties médiatiques, et agité la menace d'une disparition de sa formation politique ces dernières semaines.

Le parquet financier soupçonne la dirigeante d'avoir organisé "de manière délibérée" un "système de détournement" des fonds de l'Union réservés à l'emploi d'assistants parlementaires, afin de réaliser des économies sur la masse salariale du parti.

Le Parlement européen, qui a saisi la justice il y a deux ans, évalue son préjudice à près de 7 millions d'euros entre 2009 et 2017. L'ordonnance des magistrats pointait une "l'absence totale ou quasi-totale de travail d'assistants parlementaires".

Aujourd'hui, l'avocat du parti d'extrême droite a indiqué qu'il formerait un pourvoi devant la Cour de cassation pour demander à la justice d'annuler la saisie des subventions publiques.

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