Indonésie : les recherches de la dernière chance

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Tous droits réservés  REUTERS/Beawiharta
Par Euronews avec AFP
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Plus de 1000 personnes sont encore présumées disparues vendredi après le tremblement de terre suivi d'un tsunami qui a frappé l'île indonésienne des Célèbes, et dont le bilan dépasse 1500 morts.

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Sept jours après la catastrophe meurtrière qui a dévasté la région de Palu, localité de 350 000 habitants sur la côte ouest de l'île, le bilan n'en finit pas de monter. Le porte-parole de l'armée à Palu, Muhammad Thohir, a fait état de 1558 morts dus au séisme de magnitude 7,5 suivi d'une vague meurtrière.

Les autorités craignent que beaucoup de victimes ne soient restées prisonnières du vaste complexe résidentiel gouvernemental de Balaroa, dans la banlieue de Palu, où les bâtiments ont été rasés et la terre s'est un temps "liquéfiée".

"Nous estimons que plus de 1000 maisons ont été ensevelies, donc il y a probablement encore plus de 1000 disparus" dans le quartier de Balaroa, à Palu, a indiqué Yusuf Latif, porte-parole de l'agence à l'AFP. Même s'"il y a une possibilité que certains aient réussi à sortir", a-t-il ajouté. Les disparus présumés étaient estimés précédemment à une centaine.

Les autorités s'étaient fixées initialement jusqu'à vendredi pour tenter de retrouver des survivants prisonniers des décombres. Même si une semaine après la catastrophes destructrice les chances de sortir des rescapés sont minimales.

Les sauveteurs ont concentré leurs efforts sur six sites vendredi, dont une plage et le quartier de Balaroa. A l'hôtel Mercure sur le front de mer de Palu, qui a subi de gros dégâts, les équipes de secours indonésiennes et françaises montrent des signes de frustrations.

Ils avaient détecté des indices d'une personne vivante sous les décombres grâce à des chiens et des scanners mais en reprenant les recherches vendredi, il n'y avait plus de signe de vie. Hier, "il pouvait y avoir une victime et qui est maintenant décédée, on avait simplement le signal du rythme cardiaque et de la respiration (...) ça veut dire que c'était quelqu'un qui était vraiment immobile, confiné" mais "aujourd'hui on n'a plus de signal", explique à l'AFP le président de l'ONG française Pompiers de l'urgence internationale.

Après des jours d'attente, l'aide internationale a commencé à arriver au compte goutte dans la zone où près de 200 000 personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire. Les voies d'accès et l'aéroport sont très endommagés et ralentissent sa progression.

Avec agence

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