Régionales en Bavière: un camouflet pour les alliés d'Angela Merkel

Angela Merkel à un meeting de la CDU à Berlin - 15/10/2018
Angela Merkel à un meeting de la CDU à Berlin - 15/10/2018 Tous droits réservés REUTERS/Fabrizio BenschREUTERS/TPX IMAGES OF THE DAY
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Par Euronews avec AFP
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Le parti conservateur CSU perd sa majorité absolue face à l'essor des Verts et de l'extrême droite. Le SPD n'atteint pas la barre des 10%.

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La claque historique reçue ce dimanche aux élections régionales de Bavière plonge dans le doute les alliés d'Angela Merkel.  Quel sera l'avenir de l'instable coalition qui gouverne l'Allemagne depuis six mois? 

Les électeurs bavarois ont en effet infligé des pertes à deux chiffres aux deux alliés de la chancelière, qui gouvernent avec son parti de centre-droit (CDU).

La CSU, bien qu'arrivée en tête, sort particulièrement meurtrie. Avec 37% des suffrages, elle perd sa majorité absolue au parlement régional, ce qui ne lui était arrivé qu'à une reprise depuis 50 ans. Elle devra s'allier probablement avec un mouvement indépendant de droite, les "Électeurs libres" pour gouverner.

Horst Seehofer, le président de la CSU déclare que le parti va : " également discuter avec les autres partis démocratiques qui constitueront le futur parlement. Tous, hormis l'AFD. " assurant qu'il prend "cet avertissement très au sérieux"

REUTERS/Michaela Rehle
Horst Seehofer, ministre fédéral de l’Intérieur allemand et président de la CSUREUTERS/Michaela Rehle

La grande coalition de Merkel en péril

Les sociaux-démocrates du SPD, pâles 5ème du scrutin, ont connu une véritable débâcle, ne parvenant même pas à atteindre la barre des 10%. Cette déroute va relancer les interrogations au sein du parti sur l'intérêt de participer à la coalition dans laquelle ils sont entrés à reculons au printemps suite aux législatives d'il y a un an.

A l'issue de cette première élection depuis qu'elle dirige le SPD, Andrea Nahles, a préféré renvoyer à "dans les prochains mois" la décision sur le maintien des sociaux-démocrates dans la coalition. Plusieurs de ses cadres poussent en faveur d'une sortie et la presse spécule sur un possible gouvernement minoritaire en pareil cas.

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