Brexit : Thesesa May sous pression avant le sommet Européen

Brexit : Thesesa May sous pression avant le sommet Européen
Tous droits réservés REUTERS/Hannah McKay
Par Euronews avec AFP
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Theresa May rassemble ses troupes avant un sommet crucial à Bruxelles. À Londres, la pression monte alors que les négociations sur le Brexit sont censées toucher à leur fin. Certains frondeurs de sa majorité, en désaccord avec ses propositions, menacent de démissionner.

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Theresa May rassemble ses troupes avant un sommet crucial à Bruxelles. À Londres, la pression monte alors que les négociations sur le Brexit sont censées toucher à leur fin. Certains frondeurs de sa majorité, en désaccord avec ses propositions, menacent de démissionner. 

La frontière nord-irlandaise

C'est encore la question de la frontière nord-irlandaise qui pose problème. Des 2 côtés, personne ne veut rétablir de frontière physique entre les deux Irlandes mais personne ne sait exactement comment le mettre en place. 

"Un arrangement douanier provisoire"

La première ministre britannique a proposé "un arrangement douanier provisoire" dans lequel le Royaume-Uni resterait dans le marché unique.

Au micro d'Euronews, Simon Coveney ministre irlandais des Affaires étrangères l'affirme, les propositions de Theresa May sont trop compliquées à mettre en place : _" Un "backstop" ou "filet de sécurité" étendu à tout le Royaume-Uni signifierait que la Grande-Bretagne resterait dans le territoire douanier de l'Union Européenne. C'est beaucoup plus compliqué à mettre en place qu' un filet de sécurité pour protéger l'île d'Irlande seulement. Il y aura toute une série questions techniques à régler. _Si jamais la Grande-Bretagne obtient un accès privilégié à l'union douanière, l’Union européenne demande des garanties pour éviter que le Royaume-Uni n’ait un avantage concurrentiel trop important."

Hypothèse d’un divorce sans accord

En attendant, Theresa May continue ses tractations téléphoniques avec les dirigeants européens mais jusqu'à présent, les 27 sont restés unis et ferme sur leur positions.  

Les négociations se poursuivent mais l'UE doit se préparer à l'hypothèse d'une séparation sans accord, non parce qu'un accord ne serait plus possible mais parce que le compte à rebours est engagé.

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