La mobilisation des employés de Google contre le harcèlement sexuel et le racisme a été importante de Singapour aux Etats-Unis, en passant par l'Europe.
De Singapour à New York, en passant par Londres et au siège mondial en Californie, des milliers d'employés de Google ont stoppé leur travail. Objectif : protester contre le harcèlement sexuel, le racisme et l'inégalité de traitement.
Les organisateurs du mouvement avaient appelé les 90 000 employés de Google à travers le monde à sortir de leurs bureaux, hier, à 11 heures du matin, dans leur fuseau horaire respectif.
"J'ai vu des amis blessés et leur carrière anéantie, pas seulement chez Google, mais partout, dans tous les secteurs technologiques. En conséquence, nous devons montrer que ce temps est révolu et que c’est la meilleure façon de faire", expliquait J.J. Wanda, employé de Google aux Etats-Unis.
La mobilisation a donc été importante. D'autres rassemblements ont été organisés à Berlin ou encore Zurich.
Tout est parti d'un article du New York Times la semaine dernière. Il révélait que Google s'était arrangée ces dernières années pour cacher les cas de harcèlement sexuel au sein de la compagnie, tout en se séparant des auteurs présumés trop embarrassants : 48 employés, dont 13 hauts cadres, ont été limogés en deux ans.