Malgré leur défaite, ils ont bruyamment manifesté dimanche soir dans les rues de Nouméa
Ils ont perdu dimanche le référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Mais les indépendantistes sont à la fête. Contre toute attente, les partisans de l'indépendance sont parvenus à rafler 43,6% des votes alors que les sondages anticipaient une victoire écrasante du camp pro-français.
"On réalise un score supérieur à celui qu'on pensait, le peuple kanak a bien été au rendez-vous, on progresse partout, dans toutes les communes", s'est félicité Louis Mapou, chef du groupe Uni-FLNKS au Congrès.
Concert de klaxon chez les indépendantistes et victoire feutrée pour les loyalistes. Ici pas de débordements intempestif, pas crainte d'une flambée de violence (plusieurs incidents ont été enregistrés par les forces de l'ordre dont l'incendie d'une animalerie).
Mais pour les partisans de la Calédonie française, le débat est tranché : l'hypothèse d'un nouveau référendum n'est plus nécessaire.
Sonia Backès, présidente des Républicains Calédoniens : "Ça n’a aucun intérêt de faire un deuxième referendum. Si le score se confirme comme étant sans appel pour le +non+ à l’indépendance, je me demande quel est l’intérêt des indépendantistes de poser une deuxième et une troisième fois la question dans la mesure où dans deux ans et quatre ans, le résultat sera sans doute le même et qu’au lieu d’une défaite, ça fera deux ou trois défaites."
Lundi, le Premier ministre français Edouard Philippe est attendu sur le caillou pour dresser un premier bilan de ce référendum historique.
Avec Agences