France-Afrique du Sud: trajectoires opposées avec le Japon en ligne de mire

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Le XV de France, qui doute, débute samedi (20h05 GMT) au Stade de France ses test-matches de novembre contre l'Afrique du Sud, à la trajectoire opposée depuis quelques semaines, avec le même objectif de part et d'autre: engranger victoire et confiance sur la longue route jusqu'à la Coupe du monde 2019 au Japon.

Le passé est également dans le rétroviseur des deux équipes, qui, il y a quasiment tout juste un an, s'apprêtaient à se défier au milieu de la série d'automne, toutes deux sujettes à de nombreuses interrogations.

Battus (18-17) après avoir déjà cédé devant la Nouvelle-Zélande (18-38), les Bleus allaient ensuite couler, et leur sélectionneur Guy Novès allait être la victime de cette tournée. Les Springboks, de leur côté, n'allaient pas se relever d'une année 2016 noire et Allister Coetzee en payera les conséquences quelques mois plus tard.

C'est donc deux formations nouvelles qui se retrouvent au Stade de France, avec deux nouveaux sélectionneurs. Mais depuis plusieurs mois, les deux nations ont pris une trajectoire opposée, alors que le pays du Soleil levant pointe à l'horizon.

Celui-ci est obscurci d'un léger brouillard pour des Bleus qui, depuis le remplacement de Guy Novès par Jacques Brunel à la tête de l'équipe en toute fin d'année 2017, n'ont remporté que deux de leurs huit rencontres.

Il se dégage beaucoup plus pour les Springboks, qui ont relevé la tête cette année depuis l'arrivée du nouveau sélectionneur Johan "Rassie" Erasmus. Point d'orgue de ce renouveau: le succès arraché en Nouvelle-Zélande (36-34), une première depuis 2009.

- "Affamés" -

"Nous sommes en train de progresser, nous allons mieux", affirme le capitaine Siya Kolisi, dont l'équipe reste sur deux défaites de rang, de justesse, subies contre la Nouvelle-Zélande (32-30) en octobre à Pretoria et contre l'Angleterre (12-11) samedi à Twickenham. "C'est dur de perdre d'un point. Le match aurait pu tourner autrement et nous devons remettre notre tournée (dans l'hémispère nord) sur des rails. Nous allons dans la bonne direction".

"Nous sommes affamés mais nous savons que la France l'est aussi", a encore dit le flanker.

Jacques Brunel, le sélectionneur français, lui répond en écho. "On a montré depuis le début de l'année des qualités, mais des faiblesses aussi. On veut un contenu avec une qualité constante sur l'ensemble de la partie, qu'on n'a pas eue jusqu'ici. La victoire est la seule ambition qu'on peut avoir", assène-t-il.

Il a aussi reconnu une autre évidence: "Le temps nous est compté, il faut qu'on stabilise cela très rapidement."

Cette quête de stabilité est entravée par les absences de plusieurs titulaires, comme à chaque rendez-vous, celles de Morgan Parra, Wesley Fofana, Uini Atonio, Bernard Le Roux et Rémi Lamerat. Elles sont toutefois compensées par les retours de deux joueurs expérimentés à des postes-clés: Camille Lopez, attendu, après une absence d'un an et demi, comme le titulaire à l'ouverture, et Louis Picamoles, seul N.8 perforant de France mais sur courant alternatif en bleu depuis plusieurs années.

Deux éléments essentiels sont aussi de retour chez les Boks dans le XV de départ: le demi de mêlée Faf de Klerk, "qui sait faire la différence" selon Kolisi, et l'arrière Willie le Roux. Leur mission ? Poursuivre la série de victoires contre les Bleus, qui dure depuis 2009...

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