Macron et Merkel dévoilent une plaque pour commémorer l'armistice de 1918

Macron et Merkel dévoilent une plaque pour commémorer l'armistice de 1918
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont dévoilé samedi une plaque pour commémorer l'armistice de 1918, lors d'une cérémonie hautement symbolique dans la clairière de Rethondes (nord) où fut scellée la fin de la Première Guerre mondiale, a rapporté l'AFP.

Lors d'une cérémonie sobre et sans discours, miraculeusement épargnée par le crachin, les deux dirigeants ont dévoilé une nouvelle plaque au pied du monument la +Dalle sacrée+, cerné d'arbres aux couleurs de l'automne.

Dans un silence parfois rompu par l'interprétation des hymnes allemand, français et européen, le président français et la chancelière allemande ont déposé une gerbe avant une courte visite dans une réplique du wagon, reconstituée en 1962.

Ils ont ensuite discuté avec un groupe de jeunes, M. Macron leur disant la nécessité selon lui d'être "à la hauteur" de ce que clamaient les contemporains de la Grande guerre : "Plus jamais ça!".

Il faut "ne rien céder aux passions tristes, aux tentations de la division", a déclaré le président français, répétant son message politique en faveur de plus de coopération dans une Europe où les électeurs se tournent de plus en plus vers des courants hostiles à l'intégration européenne.

Bravant l'automne et la boue, une centaine de visiteurs étaient présents pour l'événement.

"C'est un moment fort", a déclaré à l'AFP Jim Crump, un Américain d'une cinquantaine d'années, né à Munich d'une mère allemande. "En Allemagne, personne ne connaît la signification du 11-Novembre".

"On est venus pour nos grands-parents qui ont souffert dans les tranchées" et pour tous les soldats tués "des deux côtés", a expliqué Dominique Pimbert, venu avec sa femme Christelle et ses filles de 15 et 20 ans.

C'est la première fois depuis 1945 que le président français et le chef du gouvernement allemand se rencontrent dans ce mémorial, situé dans une clairière de la forêt de Compiègne.

L'armistice entre les émissaires allemands et le général des armées alliées Ferdinand Foch y fut signé au petit matin du 11 novembre 1918, dans un wagon restaurant, mettant un terme à un conflit qui fit 18 millions de morts.

Sur la nouvelle plaque dévoilée samedi figure ce court texte : "A l'occasion du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Francaise, et Madame Angela Merkel, Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne, ont réaffirmé ici la valeur de la réconciliation franco-allemande au service de l'Europe et de la paix".

Une inscription nettement moins martiale que les termes toujours gravés sur la "Dalle sacrée" : "Ici le 11 novembre 1918 succomba le criminel orgueil de l'empire allemand vaincu par les peuples libres qu'il prétendait asservir".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Guerre en Ukraine : Moscou annonce un accord avec Kyiv pour échanger 48 enfants

Perrier arrête l'exploitation d'un de ses puits d'eau à la demande de la France

Pedro Sánchez "réfléchit" s'il doit démissionner en raison de l'enquête sur sa femme