Un procureur et deux femmes condamnés en Thaïlande pour contrebande de cornes de rhinocéros

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Un procureur et deux femmes ont été condamnés à quatre ans de prison en Thaïlande pour leur implication dans la contrebande de dizaines de cornes de rhinocéros d'une valeur de plus d'un million d'euros.

Les deux femmes avaient été contrôlées en mars 2017 par des agents des douanes de l'aéroport international de Bangkok.

Vingt-et-une cornes de rhinocéros avaient été retrouvées dans les sacs qu'elles transportaient. Elles s'étaient alors enfuies et avaient été arrêtées ultérieurement.

Quant au procureur, il a été condamné car il avait escorté les deux femmes à la douane, tentant de convaincre les fonctionnaires de ne pas fouiller les sacs. "Il avait indiqué aux agents qu'ils contenaient des bouteilles de vin", a précisé dans un communiqué le tribunal de Samut Prakan, près de Bangkok, qui a jugé l'affaire.

La junte militaire au pouvoir en Thaïlande depuis 2014 s'est engagée à réprimer sévèrement le commerce illégal d'espèces sauvages dans le royaume, qui constitue une voie de transit vers le Vietnam et la Chine où certaines parties de ces animaux sont largement utilisées, principalement pour la médecine traditionnelle.

Mais les associations écologistes estiment que le pays ne fait pas assez pour freiner ce commerce illicite.

La corne de rhinocéros était à l'origine prescrite en médecine traditionnelle contre la fièvre. Mais de prétendues vertus contre le cancer ont provoqué une augmentation de la demande à partir des années 2000.

En 2016, il ne restait que 28.000 rhinocéros toutes espèces confondues en Afrique et en Asie, selon un rapport de l'ONU.

Pékin a annoncé le mois dernier une reprise limitée du commerce de produits issus du tigre et du rhinocéros, provoquant la colère des défenseurs des animaux, qui parlent "d'arrêt de mort" pour ces espèces en danger.

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