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Tournées: le Nord montre ses muscles à un an de la Coupe du monde

Tournées: le Nord montre ses muscles à un an de la Coupe du monde
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Par AFP
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L'Irlande vainqueur de la Nouvelle-Zélande pour la première fois à Dublin, neuvième succès consécutif pour le pays de Galles, l'Angleterre qui se relève: les nations européennes ont montré en novembre qu'elles pouvaient rivaliser avec celles de l'hémisphère sud lors de la Coupe du monde 2019 au Japon.

. Irlande et Galles en pleine forme

A moins d'un an du grand rendez-vous planétaire (20 septembre - 2 novembre), le Nord avait une ultime occasion de prouver que le dernier carré de l'édition 2015, 100% sudiste (Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Argentine), relevait de l'histoire ancienne.

Le XV du Trèfle, toujours aussi rigoureux et rodé tactiquement, a bouclé son année fabuleuse crescendo: après le Grand Chelem dans le Tournoi des six nations, obtenu à Twickenham chez le grand rival anglais le jour de la Saint-Patrick, et la tournée victorieuse en Australie (2 succès pour 1 revers, leur seul de l'année), l'équipe de Joe Schmidt a vaincu les doubles champions du monde en titre néo-zélandais pour la première fois à Dublin (16-9), deux ans après son premier succès de l'histoire face aux All Blacks à Chicago.

De quoi en faire un favori pour le titre mondial? C'est le pari du sélectionneur néo-zélandais Steve Hansen, qui veille toujours à mettre l'adversaire sur un piédestal. Une "plaisanterie", a rétorqué son compatriote Schmidt.

Les Gallois, eux, ne plaisantent pas: victoires sur l'Ecosse (21-10), l'Australie pour la première fois en dix ans (9-6) et l'Afrique du Sud (20-11), l'équipe de Warren Gatland, déjà impressionnante en juin (un succès en Afrique du Sud, deux en Argentine), en est à 9 succès de suite et se retrouve 3e au classement mondial. Avec un effectif qui a gagné en profondeur (émergence notamment de Gareth Anscombe au poste d'ouvreur), le XV du Poireau s'est affirmé.

. L'Angleterre se rassure, la France inconstante

Tombée de haut au premier semestre (cinq défaites en huit matches!) après deux années quasi-parfaites (aucune défaite en 2016, une seule en 2017), l'Angleterre s'est rassurée avec trois victoires en quatre matches, la dernière confortable samedi face à l'Australie (37-18). Au-delà des résultats - elle aurait dû perdre contre l'Afrique du Sud (12-11) et pu gagner contre la Nouvelle-Zélande (15-16) -, l'équipe d'Eddie Jones semble avoir retrouvé une défense hermétique et des trois-quarts mordants.

L'Ecosse affiche elle un bilan à l'équilibre: battue à Cardiff (21-10) et à Murrayfield par l'Afrique du Sud (26-20), elle a assuré le minimum syndical face aux Fidji (54-17) et l'Argentine (14-9).

Ce que n'a pas réussi à faire la France, battue pour la première fois de son histoire samedi par les Fidjiens (21-14). Une rechute pour les Bleus, battus sur le fil par les Springboks (29-26) pour avoir mal géré la fin de match mais qui avaient bien réagi en dominant nettement l'Argentine (28-13).

. Un Sud contrarié

Malgré une seconde défaite en 2018, la Nouvelle-Zélande reste, vu la richesse de son effectif, le candidat N.1 à sa propre succession. Au contraire des Wallabies, qui ont perdu à Londres leur 9e match de l'année sur 13 disputés. Désormais 6e mondiale, l'Australie, finaliste en 2015, n'est plus que l'ombre d'elle-même et le mandat de Michael Cheika prend des allures de calvaire.

Pour les deux autres nations du Sud, c'est mitigé: si l'Afrique du Sud a confirmé son redressement depuis l'arrivée de Rassie Erasmus en remportant deux matches (France, Ecosse) sur quatre très copieux (Angleterre, Galles), l'Argentine, à bout de souffle au terme d'une longue saison, n'a rien gagné et a été nettement dominée par la France (28-13), son premier adversaire en phase de poules au Japon.

Et le pays-hôte dans tout cela? Les Brave Blossoms, qui n'ont pas de tournoi annuel pour se jauger, ont sombré contre la Nouvelle-Zélande (69-31), tenu une période face aux Anglais (35-15) et peiné face à la modeste Russie (32-27). Il devront faire plus pour espérer sortir d'une poule difficile (Irlande, Ecosse, Samoa, Russie) dans dix mois.

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