"Nous sommes tous Carlos Ghosn", campagne de soutien au Liban du patron de Renault

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Tous droits réservés REUTERS/ Mohamed Azakir
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Par Euronews avec AFP
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"Nous sommes tous Carlos Ghosn", campagne de soutien au Liban du patron de Renault

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Des portraits de l'homme d'affaires d'origine libanaise, Carlos Ghosn, en détention au Japon pour soupçons de malversations, sont apparus jeudi sur plusieurs panneaux d'affichage dans les rues de Beyrouth.

"Nous sommes tous Carlos Ghosn" est le slogan en anglais de cette campagne lancée par une société privée en soutien à l'architecte de l'alliance Nissan-Renault-Mitsubishi, qui a conservé des attaches profondes avec le Liban.

"C'est une campagne contre l'injustice", a fait valoir Dany Kamal, l'un des associés de la société, en insistant sur la présomption d'innocence.

M. Ghosn est en garde à vue depuis le 19 novembre pour avoir, selon Tokyo, dissimulé aux autorités boursières environ 38 millions d'euros de revenus sur cinq années.

Symbole suprême de la réussite de la diaspora libanaise, M. Ghosn, né au Brésil en 1954, est arrivé au Liban à six ans avant de poursuivre ses études universitaires à Paris.

Son interpellation à Tokyo a provoqué la stupeur parmi ses amitiés et connaissances libanaises ainsi que dans les milieux officiels, qui insistent sur son innocence.

**"Le phénix libanais ne sera pas brûlé par le soleil du Japon"
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Le 27 novembre, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a convoqué l'ambassadeur du Japon à Beyrouth, Matahiro Yamaguchi, pour lui faire part de "points d'interrogations qui entourent les circonstances de l'arrestation de M. Ghosn et les conditions de détention".

"Le phénix libanais ne sera pas brûlé par le soleil du Japon", a assuré de son côté le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk dans une interview à l'agence AP.

Carlos Ghosn se rendait régulièrement au Liban, investissant ces dernières années dans la viticulture et le secteur bancaire.

En 2017, un timbre portant son nom a été émis par les autorités libanaises, qui ont vivement réagi à sa récente interpellation.

Mercredi, les médias japonais ont assuré que le parquet de Tokyo allait requérir un nouveau mandat d'arrêt contre M. Ghosn, sur de nouveaux soupçons de minoration de revenus.

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