En Hongrie, la vague de contestation divise

En Hongrie, la vague de contestation divise
Par Euronews

Certains Hongrois voient d’un mauvais œil ces protestations, liées, selon eux, à une ingérence étrangère.

Voici le lieu qui symbolise toutes les crispations politiques qui s’enracinent en Hongrie : le siège de la télévision publique à Budapest.

Des députés de l’opposition ont été expulsés manu militari des locaux ce lundi, alors qu’ils souhaitaient s’exprimer sur les ondes de la chaîne.

Depuis mercredi, c’est un véritable vent de fronde qui s’est levé dans le pays, avec l’adoption d’une loi qui assouplit drastiquement le droit du travail. Les employeurs pourront demander jusqu’à 400 heures de travail supplémentaires à leurs salariés par année, soit l'équivalent de 2 mois de travail.

"Nous avons été témoin des scènes humiliantes et voir la police réprimer des élus, cela signifie la fin de l'état de droit en Hongrie", a réagi Zsolt Molnár, député socialiste.

Mais certains Hongrois voient d’un mauvais œil cette contestation, liée, selon eux, à une ingérence étrangère :

"Cette foule d'étudiants financée par George Soros et Bruxelles veut faire échouer le gouvernement parce qu’elle veut autre chose. Les élections européennes, et c'est la vraie cause de tout cela", commente une Hongroise interrogée dans la rue et interrogée par Euronews.

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