Brexit sans accord : Airbus menace de retirer ses usines du Royaume-Uni

Brexit sans accord : Airbus menace de retirer ses usines du Royaume-Uni
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Brexit sans accord : Airbus menace de retirer ses usines du Royaume-Uni.

Airbus suivra-t-il l'exemple de Sony et Dyson ? C'est en tout cas le message qu'a souhaité faire passer Tom Enders, le patron du constructeur aéronautique.

PUBLICITÉ

Sur le sol britannique, Airbus emploie plus de 14 000 personnes pour fabriquer ses ailes d'avions. Dans une vidéo de trois minutes et d'un ton glacial, Tom Enders a délivré ce message menaçant : "Le secteur aérospatial britannique se trouve au bord du précipice. Le Brexit menace de détruire un siècle de développement dans l'éducation, la recherche et le capital humain. S'il y a un Brexit sans accord, chez Airbus nous devrons prendre des décisions potentiellement très douloureuses pour le Royaume-Uni."

L'accord rejeté par les députés britanniques la semaine dernière n'a fait qu'augmenter la crainte des entrepreneurs installés au Royaume-Uni. Surtout que Theresa May n'a pas écarté le risque d'un départ sans accord.

"N'écoutez pas les folies des pro-Brexit"

"N'écoutez pas les folies des pro-Brexit qui assurent que, du fait que nous avons d'énormes usines ici, nous ne partirons pas et nous resterons toujours. Ils ont tort, a-t-il martelé. Bien sûr, ce n'est pas possible de déplacer dans l'immédiat notre vaste entreprise britannique dans d'autres parties du monde. Mais le secteur aéronautique est un secteur de long terme, et nous pourrions être contraint de rediriger des investissements futurs dans l'hypothèse d'un Brexit sans accord. Et ne vous méprenez pas, il y a de nombreux pays qui aimerait beaucoup construire les ailes des avions d'Airbus."

Ce n'est pas la première fois qu'Airbus tire la sonnette d'alarme quant aux conséquences d'une sortie d'un départ abrupt. Mais à quelques semaines de la date fatidique du 29 mars, l'avertissement prend une résonance toute particulière.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Grande-Bretagne : Honda va fermer l'usine de Swindon, 3500 emplois menacés

Faut-il repousser la date de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ?

Brexit : l'Europe n'est pas forcément en position de force face au Royaume-Uni