Le n°2 de la Justice a évoqué une possible mise à l'écart de Trump (ex-chef du FBI)

Le n°2 de la Justice a évoqué une possible mise à l'écart de Trump (ex-chef du FBI)
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le numéro 2 du ministère américain de la Justice a discuté en 2017 de la possibilité d'écarter Donald Trump du pouvoir en s'appuyant sur une disposition de la Constitution, a confirmé un ancien haut responsable du FBI dans un entretien diffusé dimanche.

Suite à ces révélations, un influent sénateur républicain, Lindsey Graham, a jugé nécessaire que le Congrès enquête pour établir s'il y a bien eu "une tentative de coup d'Etat administratif".

Andrew McCabe, qui a assuré l'intérim à la tête de la police fédérale après le limogeage de James Comey par M. Trump en mai 2017, a déclaré sur la chaîne CBS que le ministre adjoint de la Justice Rod Rosenstein "était, à ce moment-là, très inquiet au sujet du président, de sa capacité, de ses intentions".

Andrew McCabe a ajouté qu'il était lui-même "très inquiet" pour l'avenir de la délicate enquête sur les soupçons de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump en 2016.

Dans ce cadre, il y a eu "des discussions sur le 25e amendement" de la Constitution, qui autorise le vice-président et une majorité du cabinet à déclarer le président "inapte" à assurer ses fonctions, a poursuivi Andrew McCabe.

Rod Rosenstein, qui supervisait l'enquête russe, "a simplement soulevé ce point et en a discuté avec moi, en se demandant combien de membres du cabinet seraient en mesure de soutenir un tel effort", a-t-il dit.

Il s'agissait de "compter les votes, les votes possibles", a ajouté Andrew McCabe, limogé du FBI à son tour en mars 2018, officiellement pour avoir organisé des fuites dans la presse.

En septembre, plusieurs médias avaient fait état de ces discussions, mais il s'agit de la première confirmation par l'un des participants.

Rod Rosenstein avait démenti avoir voulu écarter le président. Ses services avaient laissé entendre qu'une plaisanterie avait peut-être été mal comprise.

Jeudi, lors de la diffusion de premiers extraits de cette interview, le président Trump avait contre-attaqué sur Twitter: "Le chef du FBI par intérim déshonoré, Andrew McCabe, prétend être un +pauvre petit ange+ alors qu'il a joué un grand rôle dans (...) le canular russe".

Dimanche, un de ses proches, le républicain Lindsey Graham, qui préside la commission judiciaire du Sénat, a promis d'user des pouvoirs d'enquête du Congrès pour savoir "qui dit la vérité".

"Nous allons découvrir ce qui s'est passé et le seul moyen est de convoquer les gens pour qu'ils témoignent sous serment", a-t-il déclaré sur CBS, en mettant en cause la parole d'Andrew McCabe, accusé d'avoir eu "des arrières-pensées politiques".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Tribune. L'Europe doit faire preuve de pragmatisme pour rester pertinente dans l'hémisphère Sud

L'Abbaye de San Benedetto, un havre de paix à flanc de montagne

Les chiens comprennent quand on leur parle, selon une étude