Ces flocons chargés en poussière de charbon ne sont pas vraiment un cadeau du ciel.
C’est une neige à laquelle la Sibérie n’est pas habituée. Sous l’épais manteau blanc, des traces noirâtres. Ici, autour de Kemerovo, les flocons sont chargés en poussière de charbon.
La faute à une usine locale dont les filtres à particule ne fonctionnent pas.
Malgré les risques pour la santé Impossible pourtant de l’arrêter : la houille du bassin minier de Kuznetsky est le poumon économique toute une région.
Sergei Tsivilev, le gouverneur de la région de Kemerovo, explique le dilemme : "Nous avons hérité d’une situation environnementale difficile des années précédentes. Des puits de charbon à ciel ouvert sont apparus en ville. De nombreuses usines à charbon ont d’ores et déjà signé un accord dans lequel elles s’engagent à reloger ceux qui vivent dans la zone de protection sanitaire."
255 millions de tonnes extraites chaque année
C’est donc aux habitants de s’adapter et de tenter de survivre dans cet atmosphère. 255 millions de tonnes de charbons ont été extraites en 2018 dans la région.
C’est 50% de plus qu’au plus fort de l’Union soviétique, dans les années 80.