Trois mois de mobilisation des gilets jaunes

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Par Euronews
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Les gilets jaunes ont manifesté tout le week-end en France, trois mois après le début de leur mouvement. Des incidents et des violences ont éclaté en marge des cortèges samedi. Une marche dans le calme s'est déroulée dimanche à Paris.

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Trois mois jour pour jour après le début du mouvement des gilets jaunes en France, entre 1.000 et 2.000 personnes ont défilé dans les rues de Paris dimanche. Le cortège est parti des Champs-Élysées pour rejoindre dans le calme le Champs de Mars. La manifestation, déclarée en préfecture était encadrée par un imposant dispositif policier. La veille ils étaient 41.500 dans toute la France, 5.000 à Paris, selon les chiffres du ministère de l'intérieur, pour une journée émaillée d'incidents.

Ingrid Levavasseur, l'une des figures du mouvement, a du être exfiltrée du cortège face à l'hostilité d'autres manifestants.

Le philosophe et académicien Alain Finkielkraut a lui été pris à parti en sortant de chez lui. "Barre toi, sale sioniste de merde". Des injures violentes condamnées au plus haut sommet de l'état et qui ont suscité une vague d'indignations. 14 partis politiques appellent à des rassemblements contre l'antisémitisme mardi.

Jet de projectiles

A Lyon, c'est un fourgon de police qui a été pris pour cible sur l'autoroute A7. La scène a été filmée depuis le véhicule par un CRS. La manifestation, à laquelle ont participé plus d'un millier de personnes samedi, a bloqué pendant deux heures la circulation dans un sens sur l'autoroute A7, qui traverse la ville de Lyon. Le véhicule de police, appartenant à la CRS autoroutière, était coincé dans le trafic quand il a été violemment attaqué.

Sur la vidéo, on voit un manifestant vêtu de noir arriver en courant et sauter sur le capot. D'autres lancent des pierres, frappent la carrosserie. Certains assaillants portent un gilet jaune, d'autres non. La plupart ont le visage masqué. Des forces de l'ordre arrivent finalement pour protéger leurs collègues. La conductrice finit l'échappée en sanglots. "J'ai trop eu peur", l'entend-on souffler à la fin. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête.

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