Ligue des champions: les grognards de l'Atlético débloquent le choc contre la Juve

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L'Atlético vainqueur de la guerre des blocs! Deux buts des grognards José Maria Gimenez et Diego Godin ont permis aux "Colchoneros" de forcer la Juventus (2-0) au terme d'un choc tactique et électrique entre prétendants à la Ligue des champions, mercredi en huitième aller.

Au stade Metropolitano de Madrid, deux des meilleures défenses d'Europe se sont longtemps neutralisées, malgré la présence du quintuple Ballon d'Or Cristiano Ronaldo, trop discret côté turinois.

Et quoi de plus logique que ce soit la défense 100% uruguayenne de l'"Atléti" qui ait débloqué le score? Gimenez a taclé dans la cage un corner cafouillé par l'arrière-garde turinoise (78e), puis le capitaine Godin a marqué à angle fermé, là aussi sur coup de pied arrêté (83e).

"Nous avons joué comme une équipe solide", a savouré l'entraîneur madrilène Diego Simeone. "La qualification n'est pas encore pliée et il reste un match où il faudra batailler. On devra souffrir."

Ce net avantage avant le match retour, le 12 mars à Turin, récompense l'allant de l'Atlético: le club "rojiblanco" a eu les meilleures occasions, à l'image de cette tentative sur la transversale d'Antoine Griezmann (53e), et aurait pu ouvrir la marque quelques minutes plus tôt sans l'intervention controversée de l'arbitrage vidéo (VAR) qui a annulé un but d'Alvaro Morata pour une poussette préalable (70e).

Vu la prestation manquée de Ronaldo, recruté à l'intersaison précisément pour ces sommets-là, la Juventus va pouvoir remâcher ses idées noires. Et l'accident industriel guette la "Vieille Dame" qui a lourdement investi, notamment sur "CR7", afin de gagner une troisième C1.

- Ambiance bouillante -

"L'Atlético est une équipe qui, depuis huit ans, fait en sorte que les équipes jouent mal contre elle", a pesté l'entraîneur turinois Massimiliano Allegri. "Ce match doit nous servir de leçon pour le match retour."

A l'inverse, l'Atlético peut continuer à rêver de disputer la finale à domicile le 1er juin, dans son stade Metropolitano qui a vibré et chanté à pleins poumons mercredi soir.

De retour de blessure et titulaire surprise dans cette ambiance bouillante, le guerrier Diego Costa a cru obtenir un penalty... commué en coup franc à l'entrée de la surface après recours à la VAR (27e). Lancé dans l'espace par Griezmann, Costa a aussi raté un face-à-face avec le gardien adverse en ouvrant trop son pied (50e).

A défaut, l'avant-centre hispano-brésilien a libéré des espaces pour le Français, qui a été très en vue: quel sang-froid pour tenter un petit lob que le portier Wojciech Szczesny n'a pu que détourner sur la barre (53e)! Et quelle activité défensive!

"Je me sens en pleine confiance, j'adore ces gros matches", a savouré Griezmann au micro de RMC Sport. "On prend du plaisir, j'essaie de prendre le jeu à mon compte et d'amener l'équipe le plus haut possible."

- Ronaldo copieusement sifflé -

Bref, le Français a davantage brillé que son rival Ronaldo dans leur duel à distance: le Portugais n'a eu à son actif qu'un coup franc sorti par le gardien de l'Atlético Jan Oblak (9e) et il a raté le ballon de la réduction du score dans le temps additionnel, expédiant sa tête au-dessus (90e+2).

Ronaldo connaissait pourtant le brûlant contexte "colchonero" pour l'avoir souvent affronté avec le Real Madrid, voisin honni des "Matelassiers"!

D'entrée, son nom a été copieusement sifflé. Et des huées l'ont accompagné tout le match, jusqu'à un chant faisant allusion à sa récente condamnation en Espagne pour fraude fiscale. Pour toute réponse, Ronaldo a montré au public cinq doigts, comme le nombre de C1 à son palmarès... contre aucune pour l'Atlético.

On l'a vu néanmoins s'agacer de ne pas recevoir le ballon dans de bonnes conditions, comme à ses plus tristes heures madrilènes. A 34 ans, le meilleur buteur de l'histoire de la C1 (121 buts) n'a pas été mercredi le facteur X censé permettre à la Juve de franchir un palier. Pourra-t-il se reprendre au retour ?

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