JO-2024: des sports recalés déçus mais fair-play

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Une vingtaine de prétendants pour quatre élus: forcément, la lutte pour devenir sport additionnel aux Jeux olympiques de Paris en 2024 a fait des déçus, mais du squash au karaté en passant par la pétanque, les recalés ont accepté le verdict avec fair-play.

A partir des Jeux olympiques 2020 de Tokyo, le Comité international olympique (CIO) accepte, sur proposition du Comité d'organisation (Cojo), certains sports invités pour une seule édition des JO.

Au Japon, ils seront cinq: le baseball et son pendant féminin le softball, l'escalade, le surf, le skate et le karaté.

Pour 2024, des disciplines comme la pétanque ou le ski nautique, ont fait acte de candidature, pensant pouvoir surfer sur leur popularité en France. Au final, sont retenus l'escalade, le surf, le skateboard, et un nouveau venu, le breakdance. Ce choix ne sera entériné par le CIO qu'en décembre 2020, mais on voit mal comme on pourrait revenir en arrière.

"Je ne critiquerai pas le choix du Cojo et ne ferai pas de comparaison avec les autres disciplines retenues. Nous sommes heureux pour elles et les félicitons", a réagi le président de la Fédération française de la pétanque et jeu provençal (FFPJP), Joseph Cantarelli, dans un communiqué.

"Il y a une certaine déception, je ne peux pas dire le contraire, ce n'est pas le meilleur jour pour les athlètes", a reconnu de son côté pour l'AFP le président de la Fédération internationale de squash, Jacques Fontaine.

Le président du Cojo Paris-2024 Tony Estanguet avait indiqué que le nombre de sports invités serait inférieur à Tokyo-2020.

- "Pas trop l'espace" -

"Avec une liste aussi courte, on ne voyait pas trop l'espace qui restait pour des sports additionnels", a ainsi regretté Jacques Fontaine, soulignant l'intérêt aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ), en 2018 à Buenos Aires, avec 25.000 spectateurs, pour son sport (en démonstration). "On peut se poser la question de savoir si des sports déjà présents dans le programme olympique n'ont pas été favorisés par Paris 2024 et le CIO, ne laissant pratiquement pas d'opportunité pour d'autres sports", a ajouté sa fédération, dans un communiqué conjoint avec l'Association professionnelle de squash.

Le baseball, recalé pour Paris-2024, voit son histoire avec l'olympisme s'écrire en pointillé: présent pour la première fois en 1992, il a été retiré du programme des éditions 2012 et 2016, reviendra en 2020 à Tokyo, disparaîtra en 2024 à Paris pour éventuellement renaître de ses cendres à Los Angeles en 2028, alors que le stade des Dodgers pourrait accueillir la compétition.

Le coup est plus dur pour le karaté. "Nous n'avons pas encore eu la chance de prouver notre valeur en tant que sport olympique, puisque nous ferons nos débuts comme discipline olympique à Tokyo en 2020", a ainsi regretté Antonio Espinos, le président de la Fédération internationale (WKF) dans un communiqué.

"Nous pensions avoir rempli toutes les exigences et que nous avions les conditions parfaites pour être ajouté au programme des sports. Nous avons appris que notre rêve ne sera plus une réalité", a ajouté le patron de la WKF.

Pour faire partie des sports additionnels, aucune construction pérenne ne devait être nécessaire, avec un nombre d'athlètes limité et si possible un partage de site entre plusieurs sports.

"Il semble que la promotion de notre sport pourrait être assurée au cours des JO de Paris sous des formes à définir. Dans un tel cas, nous répondrons présents", a assuré Joseph Cantarelli.

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