Israël libère une députée palestinienne après 20 mois de détention

Israël libère une députée palestinienne après 20 mois de détention
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Israël a relâché jeudi une députée palestinienne restée 20 mois en détention administrative pour des liens avec un mouvement armé, a indiqué le service pénitentiaire israélien.

Khalida Jarrar, 56 ans, avait été arrêtée le 2 juillet 2017 pour des activités au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un mouvement considéré comme "terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Les accusations exactes portées à son encontre sont confidentielles, comme c'est généralement le cas avec les ordres israéliens de détention administrative, qui autorisent la détention sans procès pour des périodes pouvant aller jusqu'à six mois renouvelables.

Membre du Parlement palestinien élu en 2007, Mme Jarrar s'était vu infliger en juillet 2017 une peine de six mois de détention administrative prolongée ensuite à plusieurs reprises.

"Les services de sécurité ont estimé qu'elle posait encore une menace substantielle", avait indiqué à l'issue d'une de ces prolongations l'armée israélienne.

De nombreux dirigeants du FPLP sont en détention et Mme Jarrar, l'une des figures les plus en vue de ce mouvement, a elle-même été emprisonnée plusieurs fois.

Elle avait été libérée en juin 2016 après avoir passé 14 mois dans une prison israélienne pour avoir, selon l'Etat hébreu, encouragé des attaques contre des Israéliens.

Israël défend la détention administrative comme un outil essentiel pour empêcher des individus présumés dangereux de nuire et de commettre des attentats, tout en gardant secrètes, pour "des raisons de sécurité", des informations sensibles retenues contre eux.

Les détracteurs de cette mesure accusent Israël d'y avoir trop souvent recours pour court-circuiter la justice ou éviter procès et procédures.

Des milliers de Palestiniens sont détenus dans des prisons israéliennes.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Portugal a célébré les 50 ans de la révolution des Œillets

No Comment : l'incendie d'un hôtel dans l'est de l'Inde fait 6 morts et 20 blessés

L’info du jour | 25 avril - Soir