Brexit : les constructeurs automobiles étrangers risquent de déserter le Royaume-Uni

Brexit : les constructeurs automobiles étrangers risquent de déserter le Royaume-Uni
Par Stephane Hamalian
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Plusieurs constructeurs automobiles internationaux ont annoncé vouloir réduire ou cesser la production de véhicules au Royaume-Uni en cas de Brexit sans accord

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Alors que le salon international automobile se tient du 7 au 17 mars 2019 à Genève, l'ombre du Brexit plane sur les constructeurs européens. Certains ont annoncé devoir suspendre leurs activités sur le sol britannique en cas de no-deal.

Les constructeurs désertent le Royaume Uni

La marque BMW a annoncé la cessation probable de la production de la Mini dans son usine de Cowley, près d'Oxford, en cas de Brexit sans accord. Un tel scénario menacerait 4500 emplois.

La marque allemande rejoint les positions de Toyota et PSA (propriétaire de Peugeot, Citroën et Opel).

Je ne peux pas accepter, en tant que citoyen européen, que les politiciens européens et britanniques me disent : Nous n'avons pas pu trouver un accord.
Carlos Tavares
Patron de PSA

Le patron du groupe français s'inquiète : "je ne peux pas accepter, en tant que citoyen européen, que les politiciens européens et britanniques me disent : Nous n'avons pas pu trouver un accord ". Il insiste, "nous avons besoin d’un accord".

Le mois dernier, Nissan a annoncé que le Brexit perturbait ses plans au Royaume-Uni. D'après le média britannique Sky News, la marque japonaise aurait décidé de ne plus produire le modèle Nissan X-trail dans la plus grande usine automobile du pays, à Sunderland. Une information qui n'a pas été contredite par la marque, qui a annoncé ne pas vouloir commenter des "rumeurs et des spéculations".

Lire aussi : Le spectre d'un Brexit dur plane sur l'industrie automobile britannique

Aston Martin prêt à faire face

La marque anglaise, Aston Martin, affirme, elle, avoir pris ses précautions en cas de Brexit sans accord. D'après Andy Palmer, Président de la marque, les prix seront répercutés "sur le client". Il ajoute : "Nou_s pourrions perdre un peu de part de marché dans l'Union Européenne, mais nous allons en gagner au Royaume-Uni parce que nos concurrents viennent d'Europe et auront eux aussi des droits de douane_."

L'accord sur le Brexit sera voté au Royaume-Uni le 12 mars et la la sortie de l'UE est toujours prévue pour le 29 mars.

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