Brexit : Theresa May à Strasbourg pour d'ultimes négociations

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Tous droits réservés REUTERS/Vincent Kessler
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Par Euronews
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Ultimes négociations avec Bruxelles pour la Première ministre britannique à la veille d'un vote décisif pour l'avenir du Royaume-Uni

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Theresa May est arrivée lundi en milieu de soirée à Strasbourg pour y mener d'ultimes négociations avec le président de la Commission européenne à quelques heures d'une vote décisif sur le Brexit au parlement britannique.

La Première ministre négocie en coulisse depuis des semaines une déclaration sur les modalités du divorce (négocié avec l'UE) susceptible de rassurer les députés conservateurs de sa majorité les plus hostiles à l'accord.

L'idée est de préciser que le fameux filet de sécurité concernant la frontière entre les deux Irlande sera temporaire et que le Royaume-Uni pourra bien quitter à terme le marché unique européen.

Sans attendre une déclaration officielle, le vice-Premier ministre britannique David Lidington a déclaré dans la soirée devant le Parlement britannique que Theresa May [avait] "obtenu des changements légalement contraignants qui renforcent et améliorent l'accord de retrait et la déclaration politique". Des changements substantiels, selon David Lidington, qui a aussitôt appelé les députés britanniques à voter l'accord lorsqu'il leur sera représenté mardi.

Dans la journée de lundi, l'heure était encore largement à la méfiance. Y compris du côté les députés de l'opposition.

Yvette Cooper, députée travailliste : "Theresa May doit accepter que son approche ne fonctionne pas. En tant que Première ministre, elle doit faire preuve de leadership et relancer le débat. Et si elle n'y parvient pas c'est le Parlement qui a la responsabilité de le faire à sa place. Et une fois de plus, nous serons prêts à travailler avec tous les partis sur des amendements pour y parvenir."

Mais pour le chef du gouvernement de la république d'Irlande, le temps des négociations est terminé. Le seul accord valable est celui qui est déjà sur la table.

Leo Varadkar, Premier ministre irlandais :
"J'entends dire que les votes pourraient être annulés en faveur d'un autre vote. Ce n''est vraiment pas la question. Cela fait deux ans et demi, bientôt trois ans, qu'a eu lieu le référendum. Il est beaucoup trop tard pour que le Royaume-Uni nous dise ce qu'il veut. Tout accord exige un compromis et l'accord de retrait est déjà un compromis."

Dimanche, les opposants au Brexit ont manifesté à Londres avec leurs animaux de compagnie. Pour dénoncer avec humour des négociations devenues selon eux une véritable... pâtée pour chien.

Avec Agences

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