Nouvelle-Zélande : les dirigeants internationaux rendent hommage aux victimes de l'attentat qui a fait au moins 49 morts dans deux mosquées du pays
Les dirigeants internationaux ont rendu hommage aux victimes de l'attentat en Nouvelle-Zélande, qui a fait au moins 49 victimes dans les mosquées de Christchurch et Linwood.
Au parlement britannique, une minute de silence a été respectée, en hommage aux victimes de l'attentat perpétré en Nouvelle Zélande. Le leader de l'opposition britannique, Jeremy Corbyn a déposé une gerbe devant le haut-commissariat de la Nouvelle Zélande, à Londres.
Les Etats-Unis, solidaires
Dans un tweet Donald Trump a exprimé sa solidarité envers le peuple de Nouvelle-Zélande :
"T_oute ma sympathie et mes meilleurs vœux vont au peuple néo-zélandais après l'horrible massacre perpétré dans les mosquées. 49 personnes innocentes sont mortes de manière insensée et beaucoup d'autres ont été grièvement blessées. Les États-Unis soutiennent la Nouvelle-Zélande et sont près à offrir leur aide_"
La Turquie, visée
En Europe, Angela Merkel a exprimé sa compassion envers le peuple néo-zélandais, qualifiant l'attaque de "perfide".
"C’est une attaque contre les musulmans. C’est donc une attaque contre la démocratie néo-zélandaise et cette société ouverte et tolérante. Nous partageons ces valeurs avec la Nouvelle-Zélande. Nous partager la douleur du peuple néo zélandais et condamnons cet acte terrible" a déclaré la Chancelière allemande.
En Turquie, le président Erdogan a souhaité souligner l'augmentation des actes islamophobes dans le monde .
"Avec cet attentat, l'hostilité envers l'islam, observée dans le monde, a franchi les limites du harcèlement individuel pour atteindre le niveau d'une tuerie de masse".
Le chef d'Etat turc a par ailleurs affirmé avoir été visé par l'assaillant : "il apparaît clairement que la vision portée par le tueur et qui prend également notre pays, notre peuple et ma personne pour cibles a commencé à gagner du terrain en Occident comme un cancer", a affirmé M. Erdogan lors d'une allocution à Istanbul.
Le gouvernement islamo-conservateur turc critique régulièrement ce qu'il qualifie de "hausse de l'islamophobie" dans les pays occidentaux.