Tirs sporadiques sur le front anti-EI en Syrie

Tirs sporadiques sur le front anti-EI en Syrie
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Des tirs sporadiques sont entendus samedi sur le front dans l'est de la Syrie, où des forces antijihadistes soutenues par les Etats-Unis tentent de chasser le groupe Etat islamique (EI) de son ultime réduit.

Les échanges de tirs continuent, a indiqué à l'AFP Adnane Afrine, un porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), engagées dans cette dernière bataille avec le soutien de la coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.

Les irréductibles de l'EI sont désormais acculés dans un bout de terre du village de Baghouz (province de Deir Ezzor), dont la majorité a été prise par les FDS durant l'offensive lancée il y a plusieurs mois.

Depuis une position des FDS, les journalistes de l'AFP peuvent entendre des tirs d'obus sporadiques, tandis que des avions de la coalition sillonnent le ciel.

Les FDS sont repartis à l'assaut dimanche dernier après une pause pour épargner les milliers de personnes qui avaient fui le réduit.

Intenses en début de semaine, les frappes aériennes, les tirs d'obus et les combats au sol ont à nouveau progressivement perdu en intensité pour le même motif. Depuis lundi, plus de 4.000 personnes en grande partie des jihadistes ont quitté le réduit, selon la force arabo-kurde des FDS.

Samedi matin, aucune personne n'était encore sortie de la poche jihadiste, a déclaré M. Afrine. "Aucune personne ne s'est rendue, il n'y a aucun signe de capitulation".

Vendredi, trois kamikazes de l'EI se sont faufilés parmi les personnes fuyant le réduit et se sont fait exploser, tuant au moins six d'entre elles, une première depuis le début des évacuations.

Une perte de la poche de Baghouz signifierait la fin territoriale du "califat" autoproclamé en 2014 par l'EI sur des pans entiers à cheval en Syrie et en Irak.

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