Ligue des champions dames: pour le PSG, maudit temps additionnel!

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L'équipe féminine du Paris SG, qui rêvait de "remontada" en quart de finale retour de la Ligue des champions, a échoué de peu face à Chelsea (2-1, aller: 0-2), dans le temps additionnel déjà fatal aux garçons.

L'année de "son" Mondial, la France ne comptera qu'un seul représentant dans le dernier carré de la C1, pour la deuxième année consécutive: Lyon, qui vise le 18 mai à Budapest un quatrième titre consécutif et affrontera les Blues en demi.

Il n'a manqué que quelques minutes pour que le PSG, deux fois finaliste malheureux (2015 et 2017), rejoigne l'OL pour une demi-finale explosive entre les deux moteurs du foot féminin hexagonal.

Après la défaite 2-0 de l'aller, le club de la capitale a cru très fort en son exploit au stade Jean-Bouin, à l'ombre du Parc des Princes où les garçons ont subi la pression de l'enjeu plus tôt dans le mois contre Manchester United, craquant à la 90e+3.

Sa jeunesse --24 ans de moyenne au coup d'envoi, en enlevant la Brésilienne Formiga, 41 ans, contre presque 27 pour Chelsea-- l'a poussé pour jouer ce match de manière désinhibée, à l'image de l'ailière Kadidiatou Diani (23 ans), très en vue.

Mais c'est elle aussi qui a pesé au moment de se montrer tranchant face au but, comme pour Marie-Antoinette Katoto (20 ans), trop timide, et l'a fait flancher en fin de match quand les Parisiennes, qui tenaient la prolongation, ont trop reculé pour laisser une chance aux Anglaises.

-"Trois tirs cadrés, trois buts"-

C'est Maren Mjelde (90e+1) qui a assommé les rêves des locales, sur la seule occasion anglaise du match, en profitant d'une erreur d'inattention de la défense parisienne. Ayant concédé le 2e but à la 88e en Angleterre, les Parisiennes regretteront leurs fins de matches ratées.

"Je suis déçu pour elles car elles ont tout donné. Il nous a manqué un peu d'expérience sur cette fin de seconde période", reconnaît l'entraîneur du PSG Olivier Echouafni. "Chelsea sur l'ensemble des deux matches, c'est trois occasions, trois tirs cadrés, trois buts."

Ses filles ont entrevu le coup parfait, notamment au cours d'une seconde période aboutie au rythme des tambours et des chants des bruyants ultras parisiens, au milieu des quelque 13.000 spectateurs.

Interdits d'accès au stade à l'aller, après que la police a découvert des couteaux, poings américains et de la drogue dans leur bus, les supporters parisiens ont pris leur revanche en tribune, quand les joueuses, timides en Angleterre, prenaient la leur sur le terrain.

- Timide Katoto -

Kadidiatou Diani a mené la marche, en reprenant victorieusement un centre d'Ashley Lawrence (48e) pour mettre fin à 498 minutes sans but encaissé en C1 des Anglaises, si compactes lors de la première période.

L'invraisemblable faute de main de la gardienne Ann-Katrin Berger, une ancienne du PSG, qui a repoussé dans ses filets un corner de Shuang Wang (56e), a crédité la thèse que le vent tournait bien en faveur des Bleu et Rouge, dominantes.... mais trop inefficaces (56e, 69e), à l'image de la très attendue Katoto.

La co-meilleure marqueuse de D1, avec 18 buts, a relancé malgré elle le débat sur ses performances lors des grands matches, au lendemain de sa non-sélection avec les Bleues pour les deux matches de préparation pour le Mondial-2019 en France, prévus début avril.

"On lui demande beaucoup, et elle essaye d'être à la hauteur. En ce moment, elle est un peu en manque de confiance", concède Echouafni.

Mais à 20 ans, et pour l'essentiel du groupe parisien, l'avenir reste dégagé. "Merci les filles!", ont scandé les ultras parisiens après la fin de match.

"On va continuer à travailler, il y a le Championnat à aller chercher. On va tout faire pour gagner le dernier titre qui nous reste", a déclaré Eve Perisset. Cette fois-ci encore, les filles seront bien inspirées d'imiter les garçons du PSG, en route vers le sacre de Ligue 1.

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