Rallye de Corse : Evans bloqué par une voiture, mais premier

Rallye de Corse : Evans bloqué par une voiture, mais premier
Par Euronews avec AFP
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Malgré ses déboires de vendredi, le pilote de Ford Elfyn Evans reste en tête du Rallye de Corse.

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Elfyn Evans (Ford) est en tête du rallye de Corse vendredi grâce à une décision prise sur tapis vert et à l'issue d'une journée qui n'a guère souri aux Français Sébastien Ogier (Citroën) et Sébastien Loeb (Hyundai).

Bloqué dans la 6e et dernière spéciale par une voiture endommagée et au ralenti, le Britannique a perdu de précieuses secondes et par la même occasion la première place du classement provisoire au profit de l'Estonien Ott Tänak (Toyota), actuel leader du championnat du monde.

Son écurie Ford a alors posé réclamation, demandant à ce qu'il soit compensé et les commissaires de course y ont répondu favorablement, le créditant du même temps que celui de Tänak.

"Ce n'a pas été une mauvaise journée. Cela aide à la confiance avant demain" (samedi), a souligné Evans, affirmant qu'il n'avait rien à craindre de Tänak. "Nous savons que lorsque tout fonctionne nous sommes plus rapides et c'est le but demain".

A 30 ans, il ne compte qu'une seule victoire en championnat du monde WRC, acquise chez lui au Pays de Galles en 2017.

Sous un grand soleil et des routes sèches, Tänak et Evans se sont livrés à un duel acharné tout au long des six spéciales disputées entre Porto Vecchio dans le sud de l'île et Bastia, au nord. L'Estonien a pu croire son heure venue lorsque le jeune Gallois s'est retrouvé bloqué derrière la Toyota endommagée de son compatriote Kris Meeke qui a tardé à le laisser passer sur les routes tortueuses de l'île de Beauté.

Meeke s'est excusé à l'arrivée en affirmant ne pas l'avoir vu, même si sa bévue permettait à son écurie Toyota de prendre la tête du rallye. Mais les commissaires de course ont remis les pendules à l'heure en créditant Evans du même temps que Tänak.

Le Belge Thierry Neuville (Hyundai), vainqueur de cette dernière spéciale de la journée et qui s'était retrouvé à la 2e place du classement général provisoire avant la décision des commissaires, hérite finalement de la 3e position soit celle qu'il occupe actuellement au classement du championnat du monde derrière Tänak et Ogier.

"Je me sens bien dans la voiture mais je manque un peu de grip pour aller plus vite", soulignait-il.

L'Espagnol Dani Sordo, qui remplace pour cette épreuve le Norvégien Andreas Mikkelsen chez Hyundai, figure à la 4e place du général mais à plus de 26 secondes d'Evans. Pour Ogier et Loeb, tout s'est joué dès les premiers kilomètres du rallye près du col de Bavella au-dessus de Porto Vecchio où avait été donné le départ de la course. Le premier a effectué un tête-à-queue et a ensuite peiné à enclencher la marche arrière. Les secondes perdues ont fait plonger le tenant du titre au classement, où il ne figurait qu'en 6e position vendredi soir à plus de 36 secondes du leader.

"Il faut que je trouve une solution pour faire tourner la voiture. Elle ne tourne pas et cela a été une journée très difficile", a déploré le champion du monde en titre qui compte actuellement quatre points de retard au championnat du monde sur Tänak.

Les choses ont été encore pires pour Loeb, qui effectue en Corse l'une de ses "piges" pour Hyundai. Il a cassé un bras de suspension arrière après avoir heurté une bordure dès les premiers kilomètres de course.

Une séance de mécanique improvisée de son copilote Daniel Elena lui a permis de repartir mais il se retrouve très loin, 8e à plus de 2 min 27 sec du leader.

Le grand perdant de la journée est Citroën, qui voyait son autre pilote Esapekka Lappi ne pointer qu'à la 7e place juste derrière son coéquipier Ogier. Une mauvaise affaire pour le championnat si ses deux pilotes n'arrivent pas à remonter au classement d'ici l'arrivée du rallye dimanche à Calvi.

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