XV de France: la FFR demande aux clubs s'ils veulent un sélectionneur étranger

XV de France: la FFR demande aux clubs s'ils veulent un sélectionneur étranger
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La Fédération française de rugby (FFR) va consulter tous les clubs français en avril sur la possibilité de recruter un sélectionneur étranger pour la période 2019-2023, a-t-elle annoncé vendredi à l'issue de son comité directeur.

"Dans un courrier aux dirigeants de club amateur envoyé ce jour, le Président de la FFR a annoncé une consultation par voie référendaire sur la possibilité de recrutement d'un sélectionneur étranger pour préparer la Coupe du Monde 2023" qui se déroulera en France, a indiqué la FFR dans un communiqué.

Les résultats de la consultation, ouverte du 9 au 11 avril à raison d'une voix par club, seront publiés le 12.

Dans un entretien à Midi Olympique mi-mars, après un Tournoi des six nations très décevant pour les Bleus, le président de la FFR Bernard Laporte avait déclaré avoir rencontré ceux qu'il considère comme "les cinq meilleurs entraîneurs du monde".

L'ancien sélectionneur (2000-2007) a refusé de donner des noms, mais celui du Néo-Zélandais Warren Gatland, qui vient de mener le Pays de Galles à un troisième Grand Chelem en une décennie dans le Tournoi des six nations, revient avec insistance.

Les actuels sélectionneurs de l'Irlande Joe Schmidt et de l'Angleterre Eddie Jones, respectivement originaires de Nouvelle-Zélande et d'Australie, n'ont pour l'instant pas dit quel serait leur avenir à l'issue de la Coupe du monde au Japon à l'automne. Comme Gatland, ils sont en fin de contrat.

La sélection française n'a encore jamais eu d'entraîneur étranger à sa tête. "Autant avant, on disait que ce n'était pas possible. Autant, aujourd'hui, c'est ouvert", a déclaré Laporte au Progrès mercredi.

"Mon seul objectif, c'est d'avoir le meilleur pour retrouver une équipe de France qui gagne", a ajouté le dirigeant fédéral.

Ce qu'elle n'a réussi à faire que deux fois lors du Tournoi, enchaînant des prestations déprimantes qui ont fragilisé le sélectionneur Jacques Brunel à six mois d'une Coupe du monde au Japon (20 septembre - 2 novembre) où les Bleus se rendront sans certitudes.

Brunel devait à l'origine quitter son poste à l'issue du Mondial, mais Laporte avait en octobre indiqué que son ex-entraîneur adjoint resterait jusqu'en juin 2020 à la tête des Bleus.

Le Tournoi l'a fait changer d'avis: "on a finalement convenu qu'il fallait basculer rapidement sur la Coupe du monde 2023 en France", a-t-il dit au Progrès.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris