Lyon: Genesio, fil rouge et zone grise

Lyon: Genesio, fil rouge et zone grise
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Son avenir est le fil rouge de la fin de saison lyonnaise: entre résultats en berne et spéculations sur son remplacement, Bruno Genesio est au centre de toutes les attentions alors que l'OL dispute un match crucial vendredi à Nantes (20H45).

. Valse des rumeurs

Après trois ans et trois mois à la tête de l'équipe, le technicien de 52 ans - nommé le 24 décembre 2015 en remplacement d'Hubert Fournier dont il était l'adjoint - semblait sur une voie royale pour prolonger un contrat s'achevant en juin.

Mais deux déroutes à domicile ont assombri son futur: l'élimination en demi-finale de Coupe de France face à Rennes (3-2) le 2 avril puis quatre jours plus tard la déroute face à Dijon (3-1), lanterne rouge avant ce match.

Avec en toile de fond, en tribunes et sur les réseaux sociaux, une fronde des ultras qui, depuis le début, n'accordent aucune légitimité à Genesio, pourtant pur Lyonnais et ancien joueur du club.

L'incertitude sur son avenir alimente désormais les spéculations sur l'identité de son possible successeur, de Laurent Blanc à José Mourinho - lequel semble au-dessus des moyens de l'OL avec un salaire annuel estimé à plus de 15 M EUR - en passant par Hervé Renard, l'ancienne star brésilienne du club Juninho, le Portugais Jorge Jesus ou l'Espagnol Rafael Benitez.

"Certaines rumeurs me font bien marrer et notamment celle concernant Mourinho vu mardi à l'aéroport de Lyon", a répliqué l'entraîneur jeudi devant la presse.

Sa prolongation, difficilement envisageable pour l'heure, n'est pas totalement écartée, mais on l'annonce dans le même temps à Newcastle, pour succéder à Benitez, ou à West Ham.

"Je me concentre sur mon travail et mon staff pour aller chercher la 2e place. Le reste, on verra après", balaye le technicien.

. Aulas au milieu du groupe

Ce qui va être scruté, c'est sa capacité à redresser la barre, dans la dernière ligne droite du championnat, et à remobiliser ses joueurs avec l'aide de Jean-Michel Aulas, comme il y a un an après l'élimination piteuse de la Ligue Europa par le CSKA Moscou.

Le patron du club est ainsi venu lundi s'entretenir avec l'effectif. "J'échange quasiment tous les jours avec lui. Je n'ai pas besoin de me sentir rassuré ou renforcé. Le président montre qu'il est au milieu de nous, c'est très important pour le groupe, pas par rapport à moi. Il a toujours assumé son rôle dans ces moments-là", souligne Genesio.

Et d'insister: "Il faut se remobiliser autour du club, pas de ma cause". Lyon accuse cinq longueurs de retard sur Lille (2e) qui joue dimanche contre un PSG déterminé à assurer son titre de champion.

L'OL, dont l'objectif prioritaire est de retrouver la Ligue des Champions, enjeu économique primordial, garde pour ambition de ramener ce déficit à moins de trois points avant de recevoir le Losc le premier week-end de mai: il ne reste que trois journées pour y parvenir.

Si Jean-Michel Aulas est habile à manier les arguments financiers pour gonfler la motivation de son effectif, Genesio manque de leviers sportifs. Ses joueurs majeurs sont loin de leur meilleur niveau et semblent avoir la tête ailleurs, à l'instar de Fekir, Depay ou Ndombélé.

"Tout va très vite, relativise le coach. Nous avons gagné à Rennes (1-0) il y a deux semaines avec une performance sérieuse. Nous avons depuis perdu deux matches, dans des conditions différentes, et on a l'impression que tout s'est évaporé. Il faut trouver les solutions, régler le problème pour aller chercher la 2e place".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le football français dégénère, l'OL interdit les déplacement extérieurs à ses supporters

Violences dans les stades français : les acteurs du football et la justice veulent sévir

Wendie Renard : "Le sport féminin mérite le respect"