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Affaire Zaghari-Ratcliffe: l'Iran propose un échange de prisonnières

Affaire Zaghari-Ratcliffe: l'Iran propose un échange de prisonnières
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Le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif, a proposé mercredi de remettre en liberté une ressortissante irano-britannique détenue en Iran contre l'abandon par les Etats-Unis d'accusations contre une Iranienne prisonnière en Australie dont ils cherchent l'extradition.

Employée de la Fondation Thomson Reuters liée à l'agence de presse canado-britannique du même nom, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 40 ans, a été arrêtée le 3 avril 2016 à l'aéroport de Téhéran en compagnie de sa fille Gabriella, après avoir rendu visite à sa famille. Elle a été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations en 2009 visant à renverser le régime, ce qu'elle dément. Londres a échoué jusqu'à présent à obtenir sa libération.

"Nous entendons parler de Nazanin Zaghari et de son enfant, et je suis désolé pour elles et je fais de mon mieux pour aider", a déclaré Javad Zarif devant l'association Asia Society à New York. "Mais personne ne parle de cette femme en Australie qui a donné naissance à un enfant en prison, qui grandit en dehors de cette prison avec sa mère toujours détenue", a-t-il dit.

"Je mets cette proposition sur la table publiquement maintenant - échangeons-les", a lancé le chef de la diplomatie iranienne.

Negar Ghodskani, de nationalité iranienne, a été arrêtée en Australie en 2017. Les Etats-Unis cherchent à obtenir son extradition. Résidente en Australie, elle est accusée par la justice américaine d'avoir cherché à acquérir de la technologie numérique américaine en se faisant passer pour une employée d'une entreprise malaisienne, avec l'objectif de la transmettre à l'entreprise iranienne Fanamoj.

Tout en liant ces deux dossiers, Javad Zarif a proposé un accord encore plus large pour les Iraniens détenus ou recherchés par les Etats-Unis. "Je suis prêt à le faire, j'ai l'autorité pour le faire", a-t-il insisté.

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