Affaire Zaghari-Ratcliffe: Londres balaie l'offre de Téhéran d'échange de prisonnières

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Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a balayé jeudi l'offre de Téhéran d'un échange de prisonnières dont une Irano-Britannique détenue à Téhéran, affirmant que cela s'intégrait dans une "ignoble" stratégie diplomatique.

Le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif, a proposé mercredi à New York de remettre en liberté une ressortissante irano-britannique détenue en Iran, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, contre l'abandon par les Etats-Unis d'accusations contre une Iranienne prisonnière en Australie, Negar Ghodskani.

Jeremy Hunt a expliqué qu'il y avait une "énorme différence" entre les deux femmes. "La femme emprisonnée en Australie fait face à une procédure juridique en bonne et due forme et elle est soupçonnée d'avoir commis un crime très grave", a-t-il déclaré à des journalistes à Londres. "Nazanin Zaghari-Ratcliffe est innocente. Elle n'a rien fait de mal".

Employée de la Fondation Thomson Reuters, liée à l'agence de presse canado-britannique du même nom, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 40 ans, a été arrêtée le 3 avril 2016 à l'aéroport de Téhéran en compagnie de sa fille Gabriella, après avoir rendu visite à sa famille. Elle a été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations en 2009 visant à renverser le régime, ce qu'elle dément. Londres a échoué jusqu'à présent à obtenir sa libération.

"Ce qui est inacceptable dans ce que fait l'Iran, c'est de mettre des innocents en prison et de les utiliser comme moyens de pression", a déclaré Jeremy Hunt. "Je crains que ce ne soit ce qui se passe avec cette affaire australienne. Ils disent: +nous ne libérerons cette Britannique innocente que si vous faites quelque chose qui nous convienne diplomatiquement+."

Le ministre a ajouté que Nazanin Zaghari-Ratcliffe n'était que l'un des nombreux ressortissants occidentaux détenus en Iran. Il a espéré obtenir "pas seulement la liberté de Nazanin mais bien la fin de cette pratique de l'Iran, qui est absolument ignoble", ajoutant qu'"ils sont en gros le seul pays au monde à le faire".

L'Iranienne Negar Ghodskani a été arrêtée en Australie en 2017. Les Etats-Unis cherchent à obtenir son extradition. Résidente en Australie, elle est accusée par la justice américaine d'avoir cherché à acquérir de la technologie numérique américaine en se faisant passer pour une employée d'une entreprise malaisienne, avec l'objectif de la transmettre à l'entreprise iranienne Fanamoj.

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