Ce jeudi, l'armée et la police ont délogé par des tirs d'armes automatiques des centaines de partisans de l'ex-président Thomas Boni Yayi, qui avait appelé au boycott des élections législatives. Il y aurait des victimes selon une source citée par l'AFP.
La tension reste vive au Bénin après les élections législatives.
Ce jeudi, l'armée et la police ont délogé par des tirs d'armes automatiques des centaines de partisans de l'ex-président Thomas Boni Yayi, qui avait appelé au boycott du scrutin.
Les manifestants s'étaient massés depuis la veille autour de sa résidence pour empêcher une éventuelle arrestation de l'ex-chef de l’État, alors que des policiers étaient déployés sur place.
L'intervention de l'armée aurait fait des victimes, selon une source citée par l'AFP.
Les élections législatives, dont l'opposition a été exclue, ont été marquées par une abstention massive de l'ordre de 80%. Un taux considéré comme un véritable désaveu pour l'actuel président du pays Patrice Talon.
L'opposition et des associations, dont Amnesty International, accusent le président béninois de "dérive autoritaire" dans un pays souvent considéré comme un modèle de démocratie en Afrique de l'Ouest. Ils dénoncent notamment des coupures d'internet ainsi qu'un "niveau de répression alarmant".