Dopage: une quatrième finaliste des JO-2012 à la longueur disqualifiée

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La Lettone Ineta Radevica, quatrième du saut en longueur des Jeux olympiques de Londres en 2012, a été contrôlée positive à un stéroïde anabolisant, a annoncé vendredi le Comité international olympique (CIO), et devient la quatrième des douze finalistes disqualifiée pour dopage.

Le contrôle positif a été rendu possible grâce à des réanalyses d'échantillons, qui ont révélé la présence d'oxandrolone (stéroïde).

Radevica avait pris la 4e place du concours de la longueur des JO-2012, avec un saut à 6,88 mètres, à un centimètre de la médaillée de bronze, l'Américaine Janay DeLoach.

Cette finale s'était déroulée avec 11 participantes et non 12, car la Turque Karin Mey Melis, 3e des qualifications avec 6,80 m, avait été contrôlée positive pendant les Jeux à la testostérone (stéroïde) et exclue.

Les réanalyses des échantillons de la Russe Anna Nazarova, 5e (6,76 m) et de la Bélarusse Nastassia Myronchyk-Ivanova, 7e (6,72 m) avaient révélé des traces de turninabol (stéroïde) chez les deux athlètes, qui ont été disqualifiées a posteriori.

Au total, c'est donc un tiers des finalistes de la longueur des JO-2012 qui a été pris pour dopage. La Française Eloyse Lesueur, 8e de la finale, remonte ainsi à la 5e place.

A cela, il faut ajouter l'Ukrainienne Margaryta Tverdokhlib, 26e des qualifications (6,19 m) et contrôlée positive au turinabol et à la stanazolol (stéroïdes) après réanalyses et disqualifiée.

Par ailleurs, le CIO a annoncé vendredi un autre cas positif après réanalyses d'échantillons: l'Arménienne Meline Daluzyan, non classée en haltérophilie dans la catégorie des 69 kg, a été contrôlée positive au stanozolol.

Le CIO avait annoncé début novembre que de nouvelles réanalyses d'échantillons des JO-2012 étaient en cours, faisant "appel aux méthodes scientifiques les plus récentes".

Confiées à l'Autorité de contrôle internationale (ITA), elles vont se poursuivre en 2019, alors que le délai de prescription sera atteint en 2020.

Ce programme de réanalyses a permis de révéler plus d'une cinquantaine de cas positifs, et de retirer une vingtaine de médailles des JO-2012, alors que pendant les Jeux, seulement une dizaine de cas positifs avaient été révélés.

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