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Coupe d'Europe: les Saracens à nouveau maîtres du continent

Coupe d'Europe: les Saracens à nouveau maîtres du continent
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Par AFP
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Les Saracens ont remporté samedi leur troisième titre de champions d'Europe en quatre ans, au terme d'une finale d'une rare intensité contre le Leinster, l'autre géant du continent (20-10).

La domination des "Sarries" peut reprendre: champions en 2016 et 2017, les Londoniens retrouvent "leur" titre, après l'avoir laissé la saison passée aux Dublinois.

"La première (Coupe d'Europe remportée par le club) était magique, mais celle-ci est pas mal car c'était contre une grande équipe. Je suis fier de la façon dont les joueurs se sont comportés", s'est félicité leur directeur sportif Mark McCall.

En revanche, il n'y aura pas de cinquième étoile pour le Leinster. Les vieux briscards Sexton (33 ans), Kearney (33), O'Brien (32), Toner (32) et Healy (31) ont fini par céder face à la puissance des hommes en noir.

"Ils ont gagné les moments clés. (...) Autour de la mi-temps, on n'a pas capitalisé et eux oui", a commenté Johnny Sexton à l'issue du match.

A Newcastle, on attendait un duel entre les vedettes Sexton et Farrell, c'est plutôt les moins glamours puissance et discipline qui ont gagné. C'est en effet la défense intraitable et la force brute des Itoje, Kruis, Skelton et des frères Vunipola qui ont finalement triomphé.

Mais que ce fut dur pour les organismes! Quelle intensité!

Tout avait pourtant bien commencé pour le Leinster, très efficace pour déjouer une défense londonienne mal en place en début de match.

Après avoir pris l'avantage sur une pénalité de Sexton, les Dublinois ont ensuite marqué sur le seul moment de faiblesse des Anglais. Kearney a percé grâce à une feinte de passe et deux raffuts, puis ses avants ont envoyé Furlong derrière la ligne alors qu'Itoje était sur le banc suite à un énième hors-jeu (10-0, 34).

-Défense de fer-

A 14 contre 15, les Sarries ont ensuite défendu avec acharnement, réduisant même l'écart par une pénalité de Farrell suite à deux plaquages destructeurs de Lozowski et Kruis (10-3, 40).

Dans le temps additionnel, ils ont profité du retour d'Itoje pour égaliser grâce à un gros travail des avants puis une passe volleyée de Farrell pour Maitland (10-10, 40).

Sur la lancée, la seconde période a offert le même spectacle: des vagues rouges stoppées près de l'en-but bleu, alternées avec des déferlantes bleues s'échouant sur un mur rouge.

Mais le raz-de-marée rouge a été plus brutal... poussant le barrage bleu à se fissurer sous les coups des Vunipola, Skelton et Itoje.

A deux doigts de marquer, les "Sarries" ont obtenu une pénalité sous les poteaux et une supériorité numérique, Fardy se mettant à la faute pour empêcher l'essai (10-13, 59).

C'était le coup de grâce pour le Leinster. Avec un joueur de moins, il a ensuite été bousculé en mêlée et renversé par Billy Vunipola sur un essai en force (10-20, 68).

Vidés, avec dix points de retard, les Irlandais n'avaient plus aucune chance, face à des Sarries si bien organisés, sûrs de leur puissance et de leur bon droit à dominer l'Europe encore une fois.

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