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Pologne: les conservateurs au pouvoir remportent le scrutin européen

Pologne: les conservateurs au pouvoir remportent le scrutin européen
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Par AFP
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Le parti conservateur PiS au pouvoir en Pologne est crédité d'une victoire aux élections européennes, devant une alliance de partis d'opposition, un résultat qui conforte le caractère bipolaire de la scène politique polonaise, selon un sondage réalisé dimanche à la sortie des urnes.

"C'est un match nul mais l'avantage va au PiS", a déclaré à l'AFP le politologue Stanislaw Mocek, à la tête de l'université Collegium civitas à Varsovie.

Le parti Droit et Justice (PiS) a bénéficié du soutien de 42,2% des électeurs, ce qui lui vaudra 24 sièges au Parlement européen, devant la Coalition européenne qui a obtenu 39,1% des voix et 22 sièges.

Le parti progressiste Printemps, nouveau venu sur la scène politique polonaise, réalise un score prometteur en arrivant troisième (6,6% et 3 sièges), suivi par la Confédération d'extrême droite Korwin Braun Liroy Nationalistes (6,1% et également 3 sièges) dont le résultat est plus faible qu'attendu.

"Nous avons obtenu beaucoup mais c'est peu, c'est peu, c'est peu", a insisté Jaroslaw Kaczynski, le puissant chef du PiS, alors qu'il s'agit de la première victoire de son parti aux élections européennes.

- Promesses onéreuses -

Lors de la campagne, le PiS a fait des promesses électorales onéreuses, tout en brandissant les spectres du LGBT, de la monnaie unique, des migrants ou des revendications des milieux juifs, menaçant selon lui la Pologne en cas d'échec de son groupement.

Au pouvoir depuis bientôt quatre ans, le gouvernement du PiS a provoqué des tensions avec l'UE avec une série de réformes judiciaires interprétées par Bruxelles comme une menace pour l'indépendance de la justice et l'Etat de droit.

Le PiS prône un agenda de réformes de l'UE faisant primer la souveraineté des Etats membres sur le courant fédéraliste. Nationaliste, ce parti a cependant exclu de collaborer avec le Rassemblement national français, victorieux dimanche en France, tout en restant "prêt à parler" avec la Ligue italienne de Matteo Salvini et le parti espagnol Vox.

M. Kaczynski l'a laissé clairement entendre, citant le RN parmi "les formations politiques qui sont évidemment liées à Moscou et reçoivent son soutien".

La Coalition européenne (KE), alliance hétéroclite de partis d'opposition centristes regroupés autours de la Plateforme civique (PO), l'ancien parti du chef du Conseil européen Donald Tusk, a jugé son score "prometteur" à l'approche des législatives d'automne.

"Nous avons prouvé que nous voulons et sommes capables de faire du chemin ensemble et c'est bien la clé de la victoire", a déclaré Grzegorz Schetyna, le chef de la PO et principal architecte de cette coalition.

En revanche, les scores des deux autres partis qui obtiennent des sièges dans le prochain Parlement européen, le Printemps progressiste et la Confédération d'extrême droite, semblent "décevants", selon M. Mocek.

Créé il y a quatre mois seulement, le mouvement Printemps de Robert Biedron, ancien militant LGBT, "n'a pas su bénéficier de la campagne anti-cléricale violente" en cours suite à des révélations sur la pédophilie au sein de l'Eglise catholique, a souligné le politologue.

Et il s'est avéré que l'extrême droite reste toujours "marginale" en Pologne, a ajouté M. Mocek.

Le taux de participation s'est élevé à 43%, soit presque le double du résultat enregistré en 2014 où seulement 23,83% des électeurs ont participé au vote.

sw/via/plh

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