Sept prétendants encore en lice pour succéder à Theresa May

Le conservateur britannique Boris Johnson à Londres, le 28 mai 2019
Le conservateur britannique Boris Johnson à Londres, le 28 mai 2019 Tous droits réservés Daniel LEAL-OLIVAS
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Les candidats au poste de chef du Parti conservateur britannique ne sont plus que sept après l'élimination de trois prétendants au poste de Theresa May lors du premier tour du vote des députés Tories jeudi.

Le successeur de la Première ministre sera choisi d'ici fin juillet. Voici les stratégies des différents candidats sur le Brexit:

Prêts à un "no deal" le 31 octobre

-- BORIS JOHNSON

L'ancien maire de Londres, "Bojo", 54 ans, est arrivé largement en tête lors du premier tour de vote des députés conservateurs, jeudi, raflant 114 voix sur 313.

Il a été l'un des grands artisans de la victoire du Brexit au référendum de juin 2016. Il veut que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas.

Ancien ministre des Affaires étrangères de Theresa May, il n'a eu de cesse de critiquer sa stratégie dans les négociations avec Bruxelles, avant de quitter le gouvernement.

Habile et charismatique, il est le grand favori des militants de base.

Il menace de ne pas payer la facture du Brexit - un montant évalué entre 40 et 45 milliards d'euros - si l'UE n'accepte pas de meilleures conditions pour son pays.

-- SAJID JAVID

Nommé en 2018 à la tête du ministère de l'Intérieur, Sajid Javid, 49 ans, est un ancien banquier d'affaires, fils d'un chauffeur de bus pakistanais. Il s'était prononcé contre le Brexit au moment du référendum de juin 2016, mais défend désormais des positions eurosceptiques.

Il est soutenu par la populaire dirigeante du Parti conservateur en Écosse, Ruth Davidson.

-- DOMINIC RAAB

Nommé ministre du Brexit en juillet 2018, Dominic Raab a démissionné quatre mois plus tard, opposé à l'accord de Mme May.

Ancien avocat spécialisé en droit international, ce député ultra-libéral et eurosceptique de 45 ans, est l'une des figures de la nouvelle garde des conservateurs.

Non à un "no deal" le 31 octobre

-- MICHAEL GOVE

Ministre de l'Environnement et pourfendeur du plastique, cet eurosceptique de 51 ans a joué le rôle de caution pour les partisans du Brexit dans le gouvernement May.

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Si Bruxelles accepte de renégocier, il est prêt à demander un nouveau report du Brexit pour éviter une sortie sans accord le 31 octobre.

Considéré comme l'un des favoris, il souffre cependant d'une polémique provoqué par ses aveux d'avoir consommé de la cocaïne il y a vingt ans, alors qu'il s'était prononcé ouvertement contre l'usage de cette drogue, et est arrivé troisième jeudi avec 37 voix.

-- JEREMY HUNT

Le ministre des Affaires étrangères, 52 ans, avait soutenu le maintien dans l'UE avant de changer d'avis, déçu par l'approche "arrogante" de Bruxelles dans les négociations.

Si cet ancien homme d'affaires, parlant couramment le japonais, a dit qu'un "no deal était mieux que pas de Brexit", il estime désormais que chercher à obtenir une sortie sans accord en octobre serait "un suicide politique" pour les conservateurs au pouvoir et pense pouvoir renégocier avec l'UE.

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Il est arrivé en deuxième place avec 43 voix.

Contre un "no deal"

-- RORY STEWART

Ministre du Développement international, Rory Stewart, 46 ans, est un baroudeur qui a servi en Irak comme gouverneur adjoint de la coalition après l'invasion américaine en 2003 et traversé seul l'Afghanistan pendant un mois en 2002. Il s'est qualifié pour le deuxième round de la compétition de peu, obtenant 19 voix, soit deux de plus que nécessaire.

-- MATT HANCOCK

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Ancien économiste de la Banque d'Angleterre, le ministre de la Santé Matt Hancock, 40 ans, a d'abord été chargé du portefeuille du Numérique.

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