Les Bleues démarrent "en fanfare", jubile la presse

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En surclassant vendredi à Paris la Corée du Sud (4-0), l'équipe de France féminine de football est entrée "en fanfare" dans le Mondial-2019, qui suscite un intérêt augurant peut-être d'"un avenir meilleur pour la société", estime samedi la presse.

"Début en fanfare pour les Bleues contre la Corée du Sud", jubile Le Figaro pour qui la capitaine Amandine Henry et ses coéquipières "rêvent d'imiter leurs homologues masculins, sacrés il y a un an en Russie".

Sur le même ton, Libération écrit que "les Bleues démarrent en fanfare" ce tournoi duquel la FIFA "ne pouvait espérer meilleure publicité +pour bâtir un avenir meilleur, non seulement pour le football féminin, mais également pour la société+".

"En attendant les futures concrétisations, +l'effet Mondial+ a déjà joué vendredi matin sur l'épineux sujet de l'égalité salariale: les footballeuses professionnelles australiennes ont obtenu gain de cause pour bénéficier de la même rémunération minimale que leurs collègues masculins".

L'engouement des médias, qui assurent pour la première fois une couverture digne d'un Mondial masculin, est également prometteur. France-Corée du Sud était retransmis en "prime-time" sur TF1 et Canal+, et en direct sur les radios.

L'Equipe a choisi un titre syncrétique pour célébrer cette victoire dans un Parc des Princes archicomble. "Ensembleues", écrit le quotidien sportif.

"Les Bleues se baladent pour leur entrée" dans la compétition ou encore "les Bleues démarrent fort", se réjouissent aussi Le Monde et le Parisien.

En Corée, l'agence de presse Yonhap a remarqué qu'"avec seulement trois tirs, la Corée du Sud a été submergée" par des Françaises douées d'une meilleure technique et d'une plus grande force physique.

Le résultat ne surprend pas au pays du matin calme: le nombre de licenciées féminines en France est de 138.883, contre 1.539 en Corée du Sud, relève un internaute.

Aux Etats-Unis, le New York Times a noté que "la victoire de la France a été écrasante et sa domination totale (...) Les Françaises étaient physiquement, techniquement et tactiquement supérieures à chaque poste".

- Départ de rêve -

"Les Françaises sont considérées comme les principales concurrentes des Etats-Unis, les championnes du monde sortantes, pour décrocher le titre cet été. Leur performance vendredi va persuader le pays-hôte que c'est possible", écrit le quotidien américains.

En Norvège, prochain adversaire des Bleues, la télévision publique NRK a rappelé que "la France n'est jamais montée sur le podium en Coupe du monde. C'est ce que veut conjurer le pays-hôte cette année, et (...) les Françaises ont pris un départ de rêve".

Mais que les fans de foot ne rêvent pas trop car les Bleues ne sont pas les Bleus, tempère Nice-Matin dans un éditorial intitulé "Aimer sans être aveugle". Le football, "n'en déplaise à ceux qui le snobent, n'est pas réservé aux hommes", rappelle Thierry Prudhon.

"Mais les femmes ne jouent pas, à ce jour, aussi bien que les hommes. Vouloir soutenir à tout prix qu'elles seraient leurs égales relève de la dernière stupidité. Pour de multiples raisons, un match de foot féminin ne génère ni la même intensité physique ni la même qualité technique. L'écart va se resserrer à mesure que le football féminin se structurera. Mais le fossé ne sera jamais entièrement comblé, pour de très banales raisons physiologiques", observe-t-il en rappelant des propos polémiques du philosophe Alain Finkielkraut qui a déclaré ne pas aimer le football féminin.

Dans un dessin de Chanu (L'Union), les filles installées dans un canapé face à la télé encouragent les Bleues. Derrière, un homme en tablier, la tête rentrée dans les épaules, s'entend dire par l'une d'elles: "Rends-toi utile, commande des pizzas!"

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