Réforme C1: "La politique ne doit pas entrer dans cette voie-là", explique Le Graët

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Par AFP
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"La politique ne doit pas entrer dans cette voie-là", a rappelé samedi le président de la Fédération française Noël Le Graët, sur la même ligne que le patron de l'UEFA Aleksander Ceferin qui a dénoncé mercredi la prise de position d'Emmanuel Macron sur le projet contesté de réforme de la Ligue des champions.

"C'est un petit incident. Ce n'était pas facile le premier jour. Il l'a mal pris. Normalement, le politique ne doit pas faire d'ingérence dans les textes. Je ne crois pas que c'était son souhait. Je souhaite que les deux se raccommodent rapidement parce qu'on a besoin de tout le monde", a expliqué le dirigeant en marge de l'assemblée fédérale de la FFF à Paris.

"La politique ne doit pas entrer dans cette voie-là. Imaginez que l'Allemagne dise que ça doit être comme ça, puis le lendemain la Roumanie, puis la Russie, la Pologne... Dans nos textes, l'ingérence politique est totalement interdite. Pour conseiller les textes, il faut être extrêmement prudent. Il peut y avoir des réunions plus discrètes", a-t-il poursuivi.

Mercredi le président de l'UEFA Ceferin avait dénoncé la sortie "inappropriée" d'Emmanuel Macron qui, la veille, avait déclaré qu'il soutenait "totalement" Noël Le Graët "pour aller contre la réforme prévue à l'UEFA".

Avant l'assemblée fédérale, Le Graët a rappelé son opposition au projet de réforme de la C1 à partir de 2024, mis sur la table par les plus grands clubs du continent.

"La ligue fermée n'existera pas, ce n'est pas la peine de rêver. Ceux qui veulent la faire se trompent", a insisté le dirigeant.

"L'UEFA a pris les choses en main, la réforme proposée a été rejetée, elle ne sera pas retenue. L'UEFA va faire travailler un groupe de travail dont je ferai partie avec d'autres, au mois de juillet, début septembre. Il y aura des décisions prises pour octobre", a poursuivi Le Graet.

"L'Europe de l'ouest a déjà assez d'argent. Si c'est pour donner cent sous de plus à Neymar ou Mbappé ou à d'autres, ça ne sert à rien. On a besoin de compétitions nationales. Le football français progresse, on a besoin de protéger nos équipes nationales et nos championnats nationaux. Ca n'a aucune chance de passer", a-t-il continué.

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