Enfants dans des cages : manifestation à Genève contre la politique migratoire de Trump

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Une manifestation avec des adolescents enfermés dans une cage s'est tenue lundi devant le siège des Nations unies à Genève pour réclamer du Conseil des droits de l'homme de l'ONU qu'il dénonce la politique "excessive" des États-Unis consistant à séparer les familles de migrants traversant illégalement leur frontière sud.

"L'action entreprise aujourd'hui a pour but de montrer à quel point la politique du gouvernement américain à l'égard des enfants est déshumanisante", a déclaré à l'AFP la présidente de la Fédération américaine des enseignants (AFT), Randi Weingarten, qui a aidé à organiser la manifestation, à laquelle ont participé plusieurs dizaines de personnes.

L'AFT fait partie de la quinzaine d'organisations syndicales et groupes de défense des droits de l'homme qui ont déposé plainte, il y a un an, auprès de la plus haute instance des droits de l'homme des Nations unies, au sujet de la politique dite de "tolérance zéro" du gouvernement Trump.

Les plaignants espèrent que le Conseil "expliquera que ce qui s'est passé en Amérique constitue une violation des traités internationaux sur les droits" humains, a déclaré Mme Weingarten.

Donald Trump a annoncé l'an dernier que son gouvernement mettrait un terme à la politique de séparation des familles, mais des milliers d’enfants ont déjà été temporairement placés.

"Il y a encore des centaines de cas de séparation", estime Sandra Cordero, responsable de l'organisation "Families Belong Together" qui s'emploie à réunir beaucoup de familles séparées.

Et sur les 2.500 enfants séparés au cours des mois qui ont précédé l'annonce de Donald Trump, "il reste des centaines de personnes qui n'ont pas encore été réunies", souligne-t-elle.

Les militants dénoncent également les conditions "déplorables" de détention de nombreux enfants séparés. Ils mettent l'accent sur le fait qu'au moins six enfants, âgés de deux ans et demi à seize ans, sont morts alors qu'ils étaient sous la garde du gouvernement américain.

Mme Cordero a particulièrement critiqué l'incapacité "sciemment cruelle" du gouvernement américain à mettre en place un système permettant de garder la trace des enfants et d'assurer la réunification des familles.

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