Paris-2024 lance "terre de Jeux", un label pour faire une place aux collectivités

Le patron du Comité d'organisation de Paris-2024 Tony Estanguet prend un selfie avec les participants à la Journée olympique, le 23 juin 2018 à Paris
Le patron du Comité d'organisation de Paris-2024 Tony Estanguet prend un selfie avec les participants à la Journée olympique, le 23 juin 2018 à Paris Tous droits réservés LUCAS BARIOULET
Par AFP
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Les organisateurs des JO de Paris-2024 ont lancé lundi leur label pour les collectivités, "Terre de jeux 2024", pour "participer à l'aventure olympique" sans forcément passer par l'accueil d'équipes avant la compétition.

Pour obtenir et afficher ce label, "Terre de Jeux 2024", les collectivités candidates devront participer "à la célébration des JO", par exemple en organisant dès l'édition 2020 de Tokyo une retransmission publique d'une épreuve, ou faire la promotion du sport, notamment via des compétitions. Rendez-vous incontournables aux yeux du comité d'organisation des JO (Cojo), la journée olympique du 23 juin ou la semaine olympique et paralympique à l'école (janvier ou février).

Lors du lancement officiel du label, au Sénat, le patron du Cojo, Tony Estanguet, a expliqué vouloir proposer d'autres solutions que l'accueil de délégations étrangères ou le passage de la flamme olympique.

Les collectivités ont jusqu'en octobre 2019 pour candidater à une place parmi les "centres de préparation aux Jeux" et espérer figurer dans le catalogue que le Cojo mettra à disposition des délégations étrangères. Mais cela répond à des critères stricts, notamment en matière d'hébergement ou d'équipements sportifs.

"Ce label +Terre de jeux 2024+, il vient en réponse à ce que j'entends: +je suis une commune, je n'ai pas des grands moyens mais j'aimerais bien quand même faire partie de la fête (...) qu'est-ce qu'il y a pour moi+ ?", a décrit Tony Estanguet. "Profitons de cet enthousiasme pour leur demander de s'impliquer pour que les Français fassent plus de sport (...) aujourd'hui les statistiques ne sont pas bonnes, on a une génération de plus en plus sédentaire, l'obésité gagne du terrain", a-t-il ajouté.

Les Jeux olympiques "ne peuvent pas ignorer ces territoires qui ont le sentiment de n'être jamais pris en compte", a lancé de son côté le président du Sénat, Gérard Larcher, devant les représentants des collectivités et de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu.

Une fois labellisées, les collectivités recevront des outils de communication de Paris-2024 et pourront se servir du logo "Terre de Jeux 2024", où ne figurent pas les anneaux olympiques, très protégés par le Comité international olympique (CIO). Tony Estanguet a précisé que le Cojo n'a pas vocation à financer directement d'éventuelles opérations.

Le label s'adresse aussi aux fédérations et aux clubs sportifs.

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