Mondial-2019 : les USA évitent le piège espagnol pour défier la France en quarts

L'attaquante des USA Megan Rapinoe (d) auteure d'un doublé lors de la victoire 2-1 sur l'Espagne au Mondial le 24 juin 2019 à Reims
L'attaquante des USA Megan Rapinoe (d) auteure d'un doublé lors de la victoire 2-1 sur l'Espagne au Mondial le 24 juin 2019 à Reims Tous droits réservés Lionel BONAVENTURE
Par AFP
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Le choc tant attendu France - Etats-Unis aura bien lieu : les Américaines, malmenées jusqu'au dernier quart de jeu, ont finalement réussi à venir à bout de l'Espagne (2-1) grâce à deux pénalties, lundi à Reims, pour se qualifier en quarts de finale du Mondial-2019.

A voir l'extrême difficulté du "Team USA" à prendre le dessus sur une épatante sélection espagnole, les Bleues peuvent légitimement croire en leurs chances de réaliser l'exploit devant leur public, vendredi (21h00/19H00 GMT) au Parc des Princes (Paris).

"C'est le match que tout le monde attend, je suis sûr que ce sera un match incroyable. Les Françaises sont plus rapides que les Espagnoles donc il faudra rester bien compact derrière mais ne pas jouer non plus trop défensif", a prévenu Megan Rapinoe, auteur d'un doublé décisif sur pénalty (6e, 76e).

"Cela va être un match fantastique, probablement fou, avec beaucoup d'intensité. C'est bien pour l'image du football. Il y aura des grandes joueuses, des grandes équipes, une super ambiance donc on va y aller à fond !", a d'ores et déjà prévenu la sélectionneuse Jill Ellis.

Il le faudra car les tenantes du titres ont connu toutes les peines du monde pour arracher in extremis leur qualification, après avoir encaissé leur premier but du tournoi par Jennifer Hermoso (9e).

- Double erreur -

Avec ce succès sans briller, leur premier tour éclatant, marqué par leurs 18 buts inscrits et le sans-faute contre la Thaïlande (13-0), le Chili (3-0) et la Suède (2-0), n'est plus qu'une histoire ancienne.

La gardienne Alyssa Naeher, fautive sur le but espagnol, s'est montré fébrile, tandis que la star Alex Morgan, qui n'a presque pas touché de ballon, est devenue fantomatique. Même Jill Ellis, qui peut se targuer d'avoir la "deuxième meilleure équipe du monde" sur son banc, n'a pas paru inspirée pour redonner confiance à ses joueuses.

De quoi entamer l'incroyable avantage psychologique, dont les Américaines bénéficiaient depuis le début de la compétition. Pour Corinne Diacre et le staff des Bleues, les points faibles américains sont apparus au grand jour.

Pourtant, le scénario d'un match à sens unique semblait déjà écrit après cinq minutes de jeu.

Sur une incursion de la virevoltante ailière Tobin Heath, les USA ont rapidement obtenu un pénalty. Sa coéquipière Megan Rapinoe ne s'est pas privée pour ouvrir le score dans un stade largement acquis au "Team USA" (1-0, 6e).

Mais sur une énorme double erreur, d'abord de la gardienne Alyssa Naeher, qui a tardé à relancer alors qu'il n'y avait aucune pression, puis de la défenseure Becky Sauerbrunn, coupable d'une mauvaise passe, Jennifer Hermoso en a profité pour égaliser dans la foulée (1-1, 9e).

- Fatale VAR -

Sous pression constante des Américaines, maîtres du terrain et du ballon, les Espagnoles ont réussi à tenir la comparaison, malgré la pluie d'occasions adverses.

Au retour des vestiaires, ce sont même les coéquipières d'Irène Paredes qui se sont montrées les plus dangereuses, en jouant leurs coups à fond comme ce contre conclu par Lucia Garcia (53e), ou ce tir rasant de Patri Guijarro (63e), qui a provoqué un frisson parmi les plus de 10.000 supporters américains.

Mais l'arbitre de la rencontre Katalin Kulcsar, déjà généreuse sur le premier pénalty, a de nouveau fait basculer le match en prenant une décision très favorable aux Américaines après la faute très légère de Virginia Torrecilla sur Rose Lavelle dans sa surface (70e).

Ulcérées, les Espagnoles ont réclamé la VAR. Après un long visionnage, qui a nécessité plusieurs zooms et angles de vue différents pour faire état du fauchage, l'arbitre hongroise a maintenu sa décision.

Megan Rapinoe, impériale dans l'exercice, a pu redonner l'avantage à son équipe (2-1, 76e) contre le cours du jeu. Un succès précieux, au prix d'un lourd tribut : la perte de l'étiquette de grandissime favori.

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