Le nouveau gouvernement grec est tenu des respecter les engagements déjà pris, pour éviter tout nouveau dérapage budgétaire. Une piqûre de rappel, formulée par les ministres des finances de la zone euro.
Le nouveau gouvernement grec est tenu des respecter les engagements déjà pris, pour éviter tout nouveau dérapage budgétaire. Une piqûre de rappel, formulée par les ministres des finances de la zone euro.
Un nouveau Premier ministre, un nouveau gouvernement : la Grèce a tourné la page Alexis Tsipras, battu aux législatives de ce dimanche. Pour autant, son successeur, Kyriakos Mitsotakis, n'aura pas toute latitude pour changer complètement de cap.
Le pays reste sous la surveillance rapprochée des Bailleurs de fonds.
Ce lundi, les ministres des Finances de la zone euro, réunis à Bruxelles, l'ont d'ailleurs rappelé. Une mise en garde adressée aux nouvelles autorités à Athènes.
Dimanche soir, dans une première allocution après sa victoire électorale, Kyriakos Mitsotakis avait indiqué qu'une "période douloureuse se referm(ait)". Mais à en croire les grands argentiers européens, la page de l'austérité n'est pas totalement tournée.
Klaus Regling fait référence à des allègements fiscaux et des primes pour les retraités votés ces dernières semaines par le parlement grec.
Pas vraiment du goût des créanciers européens, soucieux d'éviter les dérapages à Athènes.
- avec agences -