L'attaque perpétrée vendredi par des terroristes islamistes à Kismayo s'est au final soldée par la mort d'au moins 26 personnes.
Ce complexe hôtelier du sud de la Somalie a été transformé en champ de bataille, puis en champ de ruines. L'attaque perpétrée vendredi par des terroristes islamistes s'est au final soldée par la mort d'au moins 26 personnes. Le Medina, un hôtel fréquenté par beaucoup d'étrangers, dans le centre de Kismayo, a été attaqué à coups de voiture piégée et de grenades. Des hommes armés y ont affronté les forces de sécurité et la police pendant une douzaine d'heures avant qu'enfin, ils soient éliminés.
Présents dans l'hôtel, beaucoup d'hommes d'affaires et d'hommes politiques qui étaient en ville pour la préparation de l'élection du président de la région, en août prochain.
Parmi les victimes, une journaliste à la double nationalité canadienne et somalienne, Hodan Nalayeh, qui militait pour la paix et l'unité dans son pays. Sa mort a beaucoup choqué la diaspora somalienne.
Responsables de ce carnage, les milices shebab, qui ont déclaré la guerre au gouvernement somalien et ont commis plusieurs attaques similaires dans Mogadiscio, la capitale.
Celle du 14 octobre 2017 a fait selon le dernier bilan officiel 587 morts et des centaines de blessés. C'est, à ce jour, l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de toute l'Afrique.