Brexit : Londres ne veut pas du backstop

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Par Laurence Alexandrowicz
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Boris Johnson a écrit lundi au président du Conseil européen Donald Tusk pour réaffirmer sa volonté de conclure un accord de sortie de l'UE et son opposition au backstop, la disposition controversée sur l'Irlande.

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Boris Johnson poursuit ses préparations pour un Brexit dur, qui inquiète une bonne partie des Britanniques. En visite dans un hôpital, le Premier ministre a tenu à rassurer ceux qui craignent une pénurie de médicaments en cas de sortie sans accord. Pénurie qui pourrait aussi toucher l'Europe, puisqu'elle importe 45 millions de boites de médicaments britanniques chaque mois. Selon un dossier gouvernemental obtenu par le Sunday Times, la pénurie toucherait aussi les aliments et l'essence.

Parallèlement, dans une lettre envoyée hier à Donald Tusk, président du Conseil européen, Boris Johnson assure que le backstop est "antidémocratique et porte atteinte à la souveraineté de l'Etat britannique". Le backstop, c'est ce filet de sécurité, qui prévoit que pour éviter une frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande, le Royaume-Uni tout entier reste dans l'Union douanière.

"Nos amis et partenaires de l'autre côté de la Manche manifestent un peu de réticence à l'heure actuelle mais je suis convaincu qu'ils changeront de position, a déclaré Boris Johnson. Mais en même temps nous devons être prêts à une sortie sans accord."

Dans un durcissement marqué de sa position, le gouvernement britannique a déclaré que les règles de l'UE en matière de libre circulation prendraient immédiatement fin si le Brexit est mis en oeuvre sans accord le 31 octobre.

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