Son successeur Emmerson Mnangagwa et plusieurs chefs d'Etat africains ont pris part à cette cérémonie de 4 heures, à Harare, la capitale, devant certains de ses partisans.
Le Zimbabwe a fait ses adieux, ce samedi, à l'ancien président Robert Mugabe, décédé le 6 septembre à 95 ans.
Un dernier hommage a été rendu à celui qui était vu comme un "héros" de l'indépendance par certains, un dirigeant autoritaire par d'autres.
Son successeur Emmerson Mnangagwa et plusieurs chefs d'Etat africains, en fonction ou à la retraite, ont pris part à cette cérémonie de 4 heures, à Harare, la capitale, devant son épouse et ses partisans.
Parmi eux, les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, kényan Uhuru Kenyatta et équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Il y a un clivage après la mort
T-shirts et couvre-chefs à l'effigie du défunt, certains de ses partisans ont accueilli sa dépouille par une salve de chants de la "guerre de libération" et une flopée de pancartes et bannières saluant "l'icône révolutionnaire".
Ces louanges sont toutefois loin de faire l'unanimité. "Les pénuries sont le seul héritage de son règne. C'est tout ce qu'il laissera derrière lui", a estimé Steven, 45 ans.
Contraint à la démission il y a deux ans par un coup de force de l'armée et de son parti, Robert Mugabe a laissé derrière lui un pays meurtri par la répression et ruiné par une crise économique sans fin.