Ce vendredi 27 septembre, le Japon et l'Union européenne ont signé un accord visant à coordonner les infrastructures, les projets numériques ainsi que les transports entre l'Europe et l'Asie.
Les applaudissements ont fusé ce vendredi suite à la signature de l'accord entre le Japon et l'Union européenne. Tous deux se sont entendus sur un accord visant à coordonner les transports, l'énergie et les liaisons numériques entre l'Europe et l'Asie.
Une manière de faciliter les échanges et de rapprocher les deux protagonistes. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, ont inscrit cet accord dans "un plan de connectivité" entre Bruxelles et Tokyo. Pour le président de la Commission cet engagement signe un geste fort : "Nous sommes fermement résolus à préserver - et à actualiser si nécessaire - la réglementation mondiale fondée sur des règles et nous sommes prêts à collaborer avec tous nos partenaires pour y parvenir**. Nous devons nous assurer que ces règles internationales sont adaptées à l'économie moderne et numérique**".
Un accord contre l'hégémonie chinoise
Cet accord, est aussi l'occasion de faire barrage à la Chine et sa "nouvelle route de la soie". Pékin cherche à maintenir sa place en tant que puissance internationale. Pour cela, le pays met en place un programme colossal en diversifiant et multipliant ses investissements à l'étranger. Ces actions conduisent donc à amplifier l'hégémonie chinoise. Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, Xi Jinping tente de renforcer les liens entre la Chine et le reste du monde. L'accord signé ce vendredi, à Bruxelles, entre le Japon et l'Union européenne tend donc à renforcer leurs liens mais, également de contrer habilement la stratégie chinoise.