Plus de 15 ans après le drame, la justice française a finalement ordonné la reprise de l'enquête
Plus de 15 ans après le crash de Charm el-Cheikh, la persévérance des familles aura payé. La cour d'appel de Paris a ordonné la reprise des investigations pour entendre un ancien dirigeant de la compagnie égyptienne à bas-coût Flash Airlines, laquelle a depuis été liquidée. Car si un non-lieu a été ordonné il y a deux ans, l'instruction s'était conclue sans audition des dirigeants, un scandale pour les parties civiles. En 2009, un rapport d'experts avait pourtant pointé des « manquements » et une formation insuffisante des pilotes.
Le 3 janvier 2004, le Boeing 737 qui reliait la station balnéaire égyptienne et Paris s'était abîmé en mer peu après le décollage. Le crash avait fait 148 mots dont 134 Français. En janvier, l'État français a été condamné pour à verser des dommages et intérêts à l'association des familles de victimes pour la lenteur de l'instruction.