Trump rétropédale : pas de retrait américain de Syrie

Trump rétropédale : pas de retrait américain de Syrie
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Sous la pression de la communauté internationale et de son propre camp républicain, le président américain fait marche arrière. Les Kurdes s'attendent à une offensive turque.

PUBLICITÉ

Des Kurdes ont manifesté lundi dans le nord de la Syrie, à Ras al-Ayn. Ils réagissaient contre l'annonce du retrait des forces américaines du long de la frontière du nord-est de la Syrie.

Les combattants kurdes YPG, principale composante des Forces démocratiques syriennes, s'attendent maintenant à une offensive turque d'un jour à l'autre. L'ONU dit se préparer au pire en cas de nouvelle crise humanitaire en Syrie.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré que son objectif est d'installer une zone sûre le long de la frontière pour permettre aux réfugiés syriens vivant en Turquie de retourner au pays. Mais il cible clairement les Kurdes qu'il qualifie de "terroristes".

Sous la pression de son propre camp, le président américain Donald Trump a fait marche arrière et a assuré qu'il n'y aurait pas de retrait mais seulement un redéploiement de cinquante à cent membres des forces spéciales à l'intérieur de la Syrie.

"Nous ne nous rallions pas à qui que ce soit, a déclaré le président américain. Nous sommes en Syrie depuis des années. La Syrie était censée être une action de court terme. Nous étions censés y aller et en repartir."

Washington affirme n'avoir donné aucun feu vert à une opération turque mais prévient aussi qui n'y fera pas obstacle militairement. La France de son côté exhorte la Turquie à éviter une initiative qui permettrait la résurgence de Daesh.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Syrie : 20 combattants kurdes tués dans un nouveau raid de la Turquie

Le chef présumé de l'Etat islamique "neutralisé" en Syrie, selon Erdogan

Sans le soutien américain, l'Ukraine risque de perdre de la guerre (patron de la CIA)