Ce mardi a signé le lancement officiel de la campagne législative britannique. Si les candidats tentent de diversifier les thématique abordés, il semble que l'épineuse question du Brexit reste au centre des préoccupations.
Ce mercredi signe le coup d'envoi officiel de la campagne électorale. Dans cinq semaines, les Britanniques se rendront aux urnes pour élire celui ou celle qui dirigera le pays.
Pour l'heure, Boris Johnson reste le locataire du 10 Downing street. Lors de son dernier Conseil des ministres avant le lancement des législatives, l'actuel Premier ministre s'est exprimé :
Johnson est en tête des premiers sondages, mais suivi de près par Jo Swinson, chef du parti des libéraux-démocrates, qui s'est fixée l'objectif de devenir la prochaine Premier ministre du Royaume-Uni. Les chances que cette dernière succède à Margaret Thatcher et Theresa May à la tête du gouvernement sont assez minces. Mais son parti devrait tout de même gagner des sièges et pourrait alors jouer un rôle clef dans le cas d'un parlement minoritaire, c'est-à-dire si aucun parti n'obtient la majorité absolue.
Mais les Britanniques semblent en avoir eu assez des différents discours tenus à Westminster. Au cours des 36 prochains jours, les politiques devront donc parcourir le Royaume-Uni s'ils veulent convaincre les électeurs. Premier arrêt de la campagne, la ville d'Essex, où les Travaillistes, principaux opposants au gouvernement, veulent régler un problème de taille : le Brexit. Ayant passé les dernières années qui se sont écoulées depuis le référendum à s'efforcer de se mettre d'accord sur une position commune. Le parti n'a pourtant pas réussi à définir une ligne claire pour la transmettre aux citoyens.
Mais les prochaines élections vont-elles vraiment porter sur le Brexit et sur le deuxième référendum n'a jamais eu lieu ? Les membres du parti espèrent qu'il en soit autrement. Pour un adhérant des Travaillistes : "Cette élection, concerne une centaine de choses différentes, mais la priorité, c'est ramener ce pays à ce qu'il devrait être et mettre fin à l'austérité."
Depuis le lancement des élections, le nombre de jeunes de moins de 25 ans inscrits pour voter a fait un bond considérable. Notre journaliste, Vincent McAviney, s'est rendu sur place dans un lycée d'Essex pour parler à ces nouveaux électeurs. Des jeunes enthousiastes à l'idée de voter, mais qui savent qu'il sera difficile de s'éloigner de la question de Brexit :
Malgré les premiers efforts des politiques pour élargir les thèmes de la campagne, il semble que le Brexit domine toujours le chemin vers le pouvoir.