Aung San Suu Kyi nie les accusations de génocide devant la CIJ

Aung San Suu Kyi nie les accusations de génocide devant la CIJ
Tous droits réservés Copyright 2019 The Associated Press. All rights reservedPeter Dejong
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Par Euronews
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Devant la Cour internationale de Justice, Aung San Suu Kyi nie les accusations de génocide qui visent son pays, la Birmanie.

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La Birmanie est-elle en train de commettre un génocide ? C'est la question que se pose la Cour internationale de Justice, plus haute instance de l'ONU, chargée de régler les différends entre Etats.

"Intention génocidaire"

La Gambie, petit pays d'Afrique de l'Ouest a lancé cette procédure contre la Birmanie, pays dirigé de facto par Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991. La dirigeante s'est déplacée en personne à La Haye, et a fermement rejeté les accusations selon lesquelles l'armée birmane a agi avec une "intention génocidaire" lors des exactions contre les Rohingyas.

"Leconseiller spécial du Secrétaire général l'ONU et le rapporteur spécial de la Birmanie des Nations unies ont tiré les mêmes conclusions. Il existe des preuves irréfutables de génocide et d'intention génocidaire en ce qui nous concerne" affirme Abubacarr Marie Tambadou, ministre gambien de la justice.

Depuis août 2017, quelque 740 000 Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh pour fuir les exactions de l'armée et de milices bouddhistes. Seuls des militants et des groupes armés étaient ciblés d'après la dirigeante birmane.

Envoyée pour défendre l'armée

"Elle a été envoyée pour mentir" s'emporte Abdur Rahim, réfugié rohingya au Bangladesh. "L'armée et la police de la Brimanie nous ont torturés. Et elle n'est allée à la Cour internationale de Justice que pour sauver l'armée."

"C'est une lauréate du prix Nobel. Elle ne s'en sortira pas avec des mensonges" s'indigne Mohammed Nurollah, lui aussi réfugié.

La Gambie a été mandatée par les 57 États membres de l'Organisation de la coopération islamique pour mener ses poursuites. Des enquêteurs de l'ONU retiennent la qualification de génocide pour la tragédie qui frappe les Rohingyas.

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