Le plan de "paix" de Donald Trump suscite la colère des Palestiniens

Manifestation à Bethléem suite à l'annonce du plan de "paix"
Manifestation à Bethléem suite à l'annonce du plan de "paix" Tous droits réservés AP Photo/Mahmoud Illean
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Par Euronews & AFP
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Le texte prévoit notamment l'annexion de parties de la Cisjordanie occupée par Israël . Il a reçu un accueil largement favorable des Israéliens mais farouchement hostile des Palestiniens.

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24 heures après l'annonce du plan dit "de paix" de Donald Trump au Moyen-Orient, le spectre de la violence est de retour. Dans les rues de Bethléem en Cisjordanie, des dizaines de jeunes hommes ont lancé des pierres sur les forces de sécurité israéliennes. Le plan américain prévoit une annexion de pans entiers de la Cisjordanie par l'Etat hébreu, en particulier dans la Vallée du Jourdain, et un tunnel reliant la bande de Gaza.

Dans ce territoire où vivent deux millions de Palestiniens, l'annonce de Washington ne passe pas.

"Cela ne nous donne aucun droit en tant que peuple palestinien. Alors, bien entendu, nous rejetons cet 'accord du siècle'. Nous voulons le droit au retour", explique un habitant.

La possibilité d'un retour des réfugiés semble en effet désormais hautement improbable, comme l'a souligné la Maison Blanche. "Les réfugiés palestiniens auront le choix entre vivre dans le futur Etat palestinien, s'intégrer dans les pays où ils résident actuellement, ou s'installer dans un pays tiers".

Naturellement dans les colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie, toujours illégales au regard du droit international, il est accueilli beaucoup plus favorablement.

"Je pense que c'est un bon plan, il y a de bonnes choses, il résout nombre de nos problèmes au sujet de la paix, de la sécurité, de l'économie et nous avons l'espoir que les Palestiniens ne le rejetteront pas", commente l'un des habitants.

Le projet est soutenu très largement par la droite et l'extrême droite israélienne. Il reprend, en effet, nombre de leurs propositions et enterre définitivement ce qui faisait la base des négociations jusqu'ici : le tracé des frontières de 1967 et Jérusalem comme capitale des deux états.

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